Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 27 juillet 2017

Des documents sensibles retrouvés en pleine rue


Le service des contributions du canton de Fribourg, c'est derrière ce bâtiment qu'a été découvert
 le container plein de déclarations fiscales de 2016. 
Des déclarations fiscales ont été jetées dans un container sans être préalablement déchiquetées. Un couac inadmissible, selon la Direction fribourgeoise des finances.


Parler de ses propres revenus ou tout simplement d'argent: la chose est bien souvent un tabou pour de nombreuses personnes. Ainsi feuilles de salaire ou relevés de comptes bancaires sont rarement exposés à la vue de tous. Tout l'inverse donc de ce qui vient de se produire à Fribourg, où un container contenant des déclarations fiscales s'est retrouvé en pleine rue, à la vue des passants.

Secrétaire général de la Direction des finances, Pascal Aeby a admis le couac à «La Liberté» et a confirmé que ces documents contiennent des données sensibles. «Ce n'est pas admissible qu’elles se trouvent là, a-t-il confié au quotidien fribourgeois. Il y a eu un gros bug soit parmi les collaborateurs qui sont eux-mêmes chargés de faire le tri des dossiers, soit parmi le personnel de nettoyage, qui compte des intérimaires en été.»

Le container a été mis sous scellé et des investigations sont en cours afin de déterminer les raisons de ce couac, pour l'heure inconnues. Un rappel des règles a été fait aux employés du Service cantonal des contributions et aux équipes de nettoyage.

Une hypothèse pour expliquer ce bug avancée par Pascal Aeby est l'inversion entre la poubelle destinée au papier à jeter et celle pour les documents sensibles plus nécessaires, envoyés à double par exemple. Ceux-ci doivent être envoyés à la déchiqueteuse par le collaborateur lui-même. Selon «La Liberté», la préposée cantonale à la protection des données a demandé «que des mesures techniques et organisationnelles soient prises d'urgence».