Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 29 août 2017

C’est la débâcle dans les vergers de pommes




Le printemps pourri a semé la désolation sur les pommiers, tant en Suisse que dans le reste de l’Europe. Partout, les récoltes sont en forte baisse et les producteurs s’inquiètent pour l’avenir, sur fonds de dérèglement climatique.

Cette année a vu un printemps trop précoce, puis un gel trop tardif – on a frisé les moins 10 degrés à la mi-avril. Et pour parachever les dégâts, l’été a été très chaud et sec. Les fruits en ont beaucoup souffert, particulièrement les pommes, dont la cueillette commence ces jours.

Si certains producteurs ont perdu jusqu’à 60% de leurs récoltes, la baisse globale en Suisse devrait être de 20% et la production ne dépassera que de peu les 100'000 tonnes, comparée aux 167'000 de 2009 (année record) ou aux 136'000 de 2016.

Comme la pomme se conserve particulièrement bien, aucune pénurie n’est à craindre pour l’instant. Ce qui inquiète par contre les producteurs, c’est l’avenir, avec des anomalies climatiques de plus en plus fréquentes. La pomme suisse devrait alors se battre – à armes fortement inégales – avec la pomme internationale.

La pomme avant le chocolat

La pomme est le seul fruit d’origine suisse qui soit disponible toute l’année. Selon les données de Fruit-Union Suisse, elle reste le fruit préféré des Helvètes, qui en mangent presque 16 kilos par année et par personne (contre «seulement» 12 kilos de chocolat).

Aujourd’hui, les pommes de table proviennent avant tout de cultures intensives comptant plusieurs milliers de pommiers nains. La Suisse compte quelque 900 producteurs, qui se partagent une surface de près de 4000 hectares (soit 5400 terrains de football), concentrée pour les deux tiers sur les cantons de Thurgovie, de Vaud et du Valais.


 Marc-André Miserez