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mardi 15 août 2017

Les crop circle (cercles de culture) sont un vrai fléau pour les agriculteurs


Une très mauvaise surprise pour l'agriculteur réalisé clandestinement 
pendant un week-end en forme de hand spinner 
(toupies à main qui font fureur dans les cours de récré depuis quelques mois) 
dans un champ de blé.
(Juin 2017, Broye fribourgeoise)



Les premiers cercles de culture imprimés dans la végétation ont été observés à la fin des années 60 dans des pays anglo-saxons: en Australie, au Canada et en Angleterre. Ils ont inspiré deux Anglais, Doug Bower et Dave Chorley, qui ont déclaré, en 1991, en avoir réalisé des centaines d'autres à partir de 1978 par plaisanterie.

Bien que la majorité des scientifiques et les sceptiques affirment que l'origine des agroglyphes apparus dans les champs est maintenant connue, divers amateurs de phénomènes paranormaux continuent d'avancer des explications alternatives : phénomènes naturels inconnus, manifestations ufologiques ou manifestations d'énergie.

L'explication rationnelle admise est que les agroglyphes sont des créations humaines, soit relevant du canular, soit similaires aux créations du Land art ou encore aux graffitis dans un milieu urbain.

La pricipale caractéristique du phénomène céréales killers est le fait qu'ils évitent toujours soigneusement d'être observés. Les actions ont lieu dans leur grande majorité de nuit, et les motifs paraissent même résister à vouloir être vus, comme lors de l'Opération White Crow. Il s'agissait d'une surveillance établie pendant 8 nuits par environ 60 personnes en Juin 1989. Non seulement aucun cercle n'apparut dans les champs surveillés mais, bien qu'il y ait eu juste avant à peu près une centaine de dessins de réalisés cet été là, pas un seul dessin ne fut rapporté durant la période de surveillance nulle part en Angleterre. Ensuite, une grosse formation de plusieurs cercles et anneaux fut découverte à environ 500 mètres de là le lendemain de la période de surveillance.

Une culture quasi prête à être moissonnée !

Jean-Marcel Dessibourg a dû éprouver les mêmes sentiments que Graham Hess lundi matin en découvrant un crop circle dans un de ses champs de la Broye fribourgeoise. Mais, à la différence du héros campé par Mel Gibson en 2002 dans le film Signes , l’agriculteur de Saint-Aubin n’a aucune raison de croire aux extraterrestres. Il sait même pertinemment que la présence de cet agroglyphe dans le blé qu’il cultive à Delley-Portalban a des origines tout ce qu’il y a de plus humaines.

«Mon père et moi avons été surpris de faire une pareille découverte. Mais on sait très bien que ce n’est pas le fait des petits hommes verts», sourit Denis Dessibourg. Le jeune homme, qui exploite le domaine familial avec son paternel, a rapidement découvert les marques des piquets qui ont permis de tracer au cordeau les courbes de cette œuvre. Vue du ciel, la représentation paraît bien moins étrange et mystique que les fameuses lignes de Nazca, au Pérou. Ici, dans la Broye, point de condor ou de jaguar stylisé. Même pas de quoi décrypter les contours d’une simple buse ou d’un renard: «On a plutôt l’impression qu’il s’agit d’un hand spinner», note Denis Dessibourg.

Ce qui fait moins rire l’agriculteur que cette possible référence aux fameuses toupies à main, ce sont les conséquences de cet acte, commis vraisemblablement dans la nuit de samedi à dimanche ou au cours de la suivante. Et surtout ses conséquences indirectes.

Tous les badauds qui piétinent le champs 

Le cercle de culture mesure 25 mètres de diamètre et s’étend sur environ 500 m2. Soit environ 1/100e de ce champ de céréales qui devrait être moissonné d’ici deux à trois semaines. «Cette surface est évidemment perdue, mais nous craignons plus encore les dégâts que vont commettre les visiteurs qui piétineront les épis pour le voir de plus près», soupire Denis Dessibourg. Les images postées sur les réseaux sociaux semblent hélas lui donner raison.

Conscient qu’il ne peut pas briser l’élan des curieux, il ose espérer qu’ils emprunteront les sillons tracés par les machines agricoles. Tout en précisant que l’agroglyphe sera vite rendu invisible par la pluie qui continue à tomber sur la région. Les averses transformeront d’autant plus le terrain en bourbier si les badauds s’y aventurent en nombre. «C’est vraiment ça qui nous énerve, plus encore que le crop circle en lui-même. Il est là, c’est comme ça, on n’y peut plus rien, il faut relativiser.»

L'agriculteur broyard ont déposé plainte contre X dans cette affaire. «Nous n’avons évidemment aucune idée de qui peut avoir fait ça. Et pourquoi maintenant, juste avant la récolte?» Quoi qu’il en soit, ils espèrent que les curieux prendront soin de respecter les lieux et leur gagne-pain.


Frédéric Ravussin