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vendredi 6 octobre 2017

Des archéologues pensent avoir découvert en Turquie le tombeau de Saint Nicolas


Saint Nicolas de Myre

Grâce à des analyses numériques, les chercheurs auraient découvert une crypte souterraine dans l’église Saint-Nicolas, située à Demre, dans la province d’Antalya. C’est à Demre, autrefois appelée Myre, que serait né le Chrétien, selon la légende.

Accès compliqué au tombeau

«Le tombeau sous l’église semble en bon état. Normalement, il n’a pas été endommagé par nos opérations», indique à la presse turque, Cemil Karabayram, directeur des services de protection du patrimoine d’Antalya.

Les archéologues étudient désormais la manière d’accéder au mausolée, où ils espèrent y découvrir la dépouille du saint. La tâche sera toutefois délicate : «l’accès est compliqué car le sol est recouvert de blocs de pierres et de mosaïques».

Comme l’explique Newsweek, la localisation de la dépouille de Saint Nicolas est un mystère. Selon la légende, elle aurait été transportée à Bari, en Italie. Mais après l’étude de nombreux registres d’époque, les archéologues turcs sont persuadés que les restes sont restés dans l’église. Selon eux, des marchands auraient dérobé des ossements dans l’édifice religieux, pensant qu’ils appartenaient au saint chrétien. Mais il s’agirait en réalité des restes du prêtre qui occupait alors l’église.

Le vrai visage de saint Nicolas de Myre


La popularité immense de saint Nicolas soi-disant « saint du peuple dans l’Europe de l’Est d’aujourd'hui fait parfois de lui un « dieu russe » pour des yeux européens. Cependant, la formation de la vénération particulière de ce saint a connu une histoire spécifique, qui ne s’est cristallisée qu’à la fin du Moyen Âge pour parvenir à son état actuel aux Temps Modernes autrement dit aux XVIIIe-XIXe siècles.

En fait, on observe que le culte de saint Nicolas aux XIe-XIIe siècles était réservé avant tout aux couches aristocratiques de la société russe médiévale. En plus, le prénom de Nicolas, utilisé très rarement à l’époque dans l’ensemble de la population, se trouve fréquemment chez les représentants du clergé grec et des moines. On ne connaît qu’un seul prince de la famille de Riourikides et quelques nobles qui portaient ce prénom.

Très récemment, des spécialistes ont reconstitué le visage du saint Nicolas d’après ses reliques. Sur la base de recherches archéologiques, anatomiques et anthropologiques, les chercheurs russes ont décrit l’apparence du saint : sa taille, son teint et même les traits de son visage. Ils ont également défini les maladies dont il souffrait. L’étude anthropologique des reliques témoigne que saint Nicolas s'abstenait de manger de la viande, il se contentait de nourriture végétale. Saint Nicolas mesurait 1,67 m.

Des plasticiens russes, utilisant les technologies contemporaines se sont employés à recréer le visage du saint. Pour procéder à cette étude, le tombeau de saint Nicolas à Bari a été descellé. L’expertise a été conduite par le professeur Luigi Martino. Le visage du saint a été reconstitué d’après son crâne. Le professeur a pu détecter les maladies dont le saint était atteint. Articulations endommagées. La colonne vertébrale et les os de la cage thoracique témoignent des tortures que le saint a subies en prison. L’examen radiologique du crâne a révélé un large resserrement interne de la boîte crânienne.

Le professeur Martino considère que ces modifications sont causées par plusieurs années de séjour dans le froid et l’humidité (le saint a passé en prison près de vingt ans). Le professeur Luigi Martino a conclu que le visage représenté sur les icônes correspond pleinement à l’aspect de l’homme dans le tombeau : « D’après le du crâne et le squelette, le saint appartenait à la race blanche méditerranéenne: taille moyenne et peau foncée. Un front haut, un nez plutôt aquilin, des pommettes et un menton saillants, une ossature de robustesse moyenne »

Saint Nicolas provient de Myre il est également appelé Nicolas de Bari. Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 après JC, il fut le successeur de son oncle l'évêque de Myre.

Il y a des données qui montrent que la fête du transfert de reliques de saint Nicolas (le 9 mai) à Bari (1087), empruntée par l’Église russe à l’Occident n’apparaît dans le calendrier liturgique qu’à la fin du XIIe siècle et pas au XIe. L’office liturgique de cette fête reproduisait presque complètement les textes ecclésiastiques de la commémoration du décès de l’archevêque de Myre (le 6 décembre). En général, les textes liturgiques et hagiographiques consacrés à saint Nicolas composés aux XIe-XIIe siècles présentent une grande stabilité au cours des siècles jusqu’à la fin du XVe siècle..