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dimanche 22 octobre 2017

Le Swiss integrative center for human health (SICHH) frise le surendettement


L'Etat de Fribourg appelé à la rescousse à Bluefactory

Le Swiss integrative center for human health emploie aujourd'hui une vingtaine d'employés. © Vincent Murith


Logé au sein du quartier d'innovation Bluefactory, au centre de Fribourg,  Swiss integrative center for human health (SICHH) frise le surendettement. Un décret sera bientôt soumis au Grand Conseil afin de lui venir en aide.

En 2014, ce centre de compétences dédié à la santé humaine avait bénéficié d’une aide financière publique approuvée par le parlement fribourgeois: un coup de pouce de 12 millions de francs, 3 sous la forme d’un prêt remboursable et 9 par le biais du cautionnement d’un prêt bancaire. Or, aujourd’hui, l’entreprise se retrouve face à la menace du surendettement.

Pour éviter une situation de faillite, l’Etat de Fribourg avait déjà accepté l’année passée de postposer son prêt de 3 millions de francs, c’est-à-dire de faire passer son dû après ceux des autres créanciers.  Cela n’est toutefois pas suffisant. Vendredi, le Conseil d’Etat a donc rendu public un projet de décret qu’il présentera bientôt au Grand Conseil. L’idée n’est pas de mettre à nouveau la main au porte-monnaie, mais de remplacer le cautionnement du prêt bancaire par un prêt direct.

Pourtant, le SICHH se porte plutôt bien. «Nous ne sommes pas confrontés à un manque de liquidités, mais une restructuration de la dette est nécessaire», insiste son directeur, Jean-Marc Brunner. A ses yeux, le problème est plutôt structurel. En effet, pas facile de développer une nouvelle entreprise – qui risque de ne générer à ses débuts que peu ou pas de bénéfices – sur la base d’un modèle public. Car le SICHH a été fondé à la base par l’Université de Fribourg, sous la forme d’une société anonyme à but non lucratif. «Le surendettement pourrait être contourné par le biais de financements à fonds perdu. Dans notre cas, cela n’est pas possible», précise Jean-Marc Brunner.