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mercredi 1 novembre 2017

De nouveaux témoignages accablent Tariq Ramadan



Une jeune femme en Belgique raconte comment sa relation «consentie» avec Tariq Ramadan a tourné au «cauchemar». «C'est une relation qui débute en confiance, doucement», a-t-elle expliqué à la télévision belge RTBF.

Mais l'islamologue genevois en vient peu à peu à «des demandes perverses, qu'il peut même imposer comme conditions à la suite de la relation». La jeune femme explique que l'intellectuel musulman «peut être très, très violent, vous agripper très violemment, attendre de vous n'importe quelle pratique sexuelle et le demande assez agressivement».

La rupture avec Tariq Ramadan a également été très difficile. «Il promet de vous détruire, de faire de votre vie un cauchemar, il est très menaçant, et à ce moment là on prend peur. Moi j'ai eu peur pour ma vie», a-t-elle raconté. La jeune femme, qui se présente sous un prénom d'emprunt, songe à porter plainte, après que deux autres victimes ont fait de même à la fin octobre.

«C'est plus fort que lui»

Se dessine ainsi un portrait toujours plus sombre de celui qui fut un temps le «Monsieur Islam» du Ministère français de l'intérieur. Des femmes ont ainsi témoigné qu'elles avaient subi des violences sexuelles de Tariq Ramadan mais qu'elles n'avaient jamais osé porter plainte en raison de l'aura, médiatique entre autres, de leur bourreau.

Une autre de ses conquêtes belges a raconté au Nouvel Obs que l'homme «ne peut pas s'empêcher de draguer, c'est plus fort que lui. J'ai assisté à l'une de ses conférences l'année dernière : l'assistance était composée à 85% de femmes. Il s'est penché vers moi, m'a demandé d'où je venais et m'a dit : C'est quand qu'on va où ? C'est du Tariq Ramadan».

D'autres témoignages

Le photographe et ex-paparazzi Jean-Claude Elfassi dresse un portrait assez proche, soulignant que l'islamologue qui enseigne à Oxford vise surtout des personnalités vulnérables. «Il fait son marché sur Facebook, et lors de ses déplacements pour des colloques. Beaucoup de filles le contactent car il a une réputation Elles s'attendent à un moment romantique mais décrivent un homme qui se transformerait en bête sauvage. Brutal.»

Il estime le nombre de femmes victimes de ces violences sexuelles à une dizaine. Mais aucune n'a osé pour l'heure porter plainte. C'est le cas de Yasmina, qui raconte dans le Parisien comment elle a été harcelée et menacée de représailles par l'islamologue si elle osait le dénoncer. Elle affirme posséder «de nombreux échanges épistolaires assez scabreux».

Bernard Godard, expert de l'Islam en France, raconte également des faits relevant du harcèlement sexuel. «Qu'il avait beaucoup de maîtresses, qu'il consultait des sites, que des filles étaient amenées à l'hôtel à la fin de ses conférences, qu'il en invitait à se déshabiller, que certaines résistaient et qu'il pouvait devenir violent et agressif, ça oui. Mais je n'ai jamais entendu parler de viols. J'en suis abasourdi.»