Les nouvelles fréquences de téléphonie mobile suscitent un fort intérêt mais aussi des craintes. Une attribution rapide doit permettre d'éviter que la Suisse ne prenne du retard en matière de technologie 5G au niveau européen, selon les milieux consultés.
Mercredi, le Conseil fédéral a adopté le Plan national d'attribution des fréquences (PNAF). L'octroi des nouvelles fréquences de téléphonie mobile est prévu pour le second semestre 2018, précise la Commission fédérale de la communication (ComCom) à l'occasion de la publication jeudi des résultats d'une consultation publique.
La consultation menée par l'Office fédéral de la communication (OFCOM) entre juin et juillet 2017 était la première étape des travaux préparatoires. Parmi les 57 avis recueillis, la plupart soulignent l'importance d'une attribution suffisamment rapide pour la numérisation et l'innovation en Suisse.
Mais pour les opérateurs de téléphonie mobile, les restrictions imposées par l'ordonnance sur les rayonnements non ionisants (ORNI) rendent très difficile d'implémenter la 5G dans les zones très peuplées. Les milieux de la protection de l'environnement s'opposent quant à eux à une hausse de la charge en rayonnements non ionisants.
Concrètement, il s'agit de fréquences dans les bandes 700 MHz, 1400 MHz et 3500 à 3800 MHz. A celles-ci s'ajoute un bloc de fréquences de 2600 MHz qui n'avait pas trouvé preneur lors de la dernière attribution en 2012. Ces fréquences seront disponibles en Suisse à partir de 2019. La ComCom lancera un appel d'offres au printemps prochain.
ATS