Superbe Beat Feuz! Le Bernois a remporté la descente du Lauberhorn à Wengen en devançant de 0''18 le Norvégien Aksel Lund Svindal et de 0''67 l'Autrichien Matthias Mayer.
On savait qu'il aimait cette descente, Beat Feuz. Il faisait même partie des favoris de l'épreuve. Vainqueur en 2012, deuxième en 2015, le Bernois a accroché le Lauberhorn pour la deuxième fois de sa carrière. Le champion du monde en titre signe le neuvième succès en Coupe du monde, le 6e en descente.
Sous les yeux de 35'000 spectateurs, dont ceux du président de la Confédération Alain Berset, le Bernois a profité de son dossard un pour établir le chrono de référence. De la Traverse à la Tête de chien, de la Bosse à Minsch au Kernen-S en passant par le Carrousel, Feuz a dominé son sujet sur une piste immaculée.
Une carte postale parfaite
Derrière lui, on retrouve Aksel Lund Svindal, le dernier à avoir maîtrisé le Lauberhorn en 2016 puisque la descente n'avait pu avoir lieu l'an passé. Le Norvégien a donné des sueurs froides au public et à Beat Feuz. Encore en vert au dernier temps intermédiaire (0''02 d'avance), le Viking a perdu du temps sur les ultimes hectomètres de la piste. Mais il fut le seul à pouvoir contrecarrer la domination d'un Beat Feuz qui peut maintenant se tourner vers Kitzbühel sur une Streif qu'il apprécie énormément aussi.
Les autres coureurs suisses n'ont pas eu autant de bonheur que leur chef de file. Gilles Roulin a réussi une très belle course pour son premier Lauberhorn avec une 13e place à 2''00 du vainqueur après le passage de trente concurrents. Mauro Caviezel, 19e, et surtout Patrick Küng, 24e, ont en revanche déçu.
Si le résultat comble de joie le nombreux public, la carte postale est parfaite pour l'office du tourisme bernois. Pour la première fois, la course était diffusée en prime-time en Chine. Le tableau idyllique offert par le Mönch, l'Eiger et la Jungfrau en toile de fond sous un ciel bleu magnifique aura à n'en pas douter fait une publicité d'enfer pour la station de l'Oberland.
ATS