Un sondage réalisé auprès de notre communauté Facebook le montre: des motifs financiers expliquent l’attrait de l’initiative auprès des jeunes.
Cristallisant l’attention des deux camps, une «génération No Billag» voudrait la peau de la redevance radio-TV. Vrai? Pour tenter de le savoir, nous avons sondé notre communauté Facebook, forte d’un peu plus de 31 000 membres. Nous avons récolté 863 réponses, dont une très large majorité de 18-33 ans. Si cette prise de température n’a pas de réelle valeur scientifique, elle offre quelques enseignements.
Le premier: la SSR jouit d’une forte popularité parmi ce panel. Plus de 60% des sondés disent en consommer quotidiennement les produits. Les médias régionaux (TV et radio), également menacés par l’initiative, font aussi recette avec plus de 50% de consommation hebdomadaire. Là où le bât blesse, c’est au niveau du porte-monnaie: le prix actuel de la redevance (451 fr. par an et par ménage) est «trop élevé» ou «beaucoup trop élevé» pour sept interrogés sur dix. Dans un monde sans redevance, seuls 14% des sondés seraient prêts à débourser un montant égal à la redevance prévue dès 2019 en cas de refus de l’initiative (365 fr.). Une majorité voudrait même payer moins de 200 francs. Les opposants à No Billag sont surreprésentés par rapport au sondage gfs.bern: 67% de nos internautes comptent glisser un non dans l’urne le 4 mars (21% de oui, 7% d’indécis, 5% abstention ou vote blanc).
Les autres réponses du sondage: