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mardi 17 juillet 2018

Le vainqueur de la Coupe du monde est… Vladimir Poutine !




Dimanche soir j’étais au Luzhniki Stadion à Moscou, la Russie, qui est indéniablement le vainqueur de ce Mondial. Moscou a réussi en effet un tour de force impressionnant en organisant ce Mondial d’une main de maître malgré les obstacles innombrables que lui ont lancé ses ennemis politiques et médiatiques.

Les médias dominants nous avaient en effet annoncé l’apocalypse : les stades ne seraient pas terminés, les hôtels ne seraient pas au niveau et évidemment les hooligans russes feraient du bortsch de tout étranger foulant le sol de la fédération…

Plusieurs politiciens en profitèrent pour éructer leur russophobie pathologique. Boris Johnson (ministre britannique des affaires étrangères qui a quitté ses fonctions depuis) comparera le Mondial russe aux jeux olympiques de Hitler. La Première ministre britannique, T. May, avait d’ailleurs prononcé une fatwa contre tout membre du gouvernement qui se rendrait en Russie. Les médias tenteront également de nous faire peur avec l’histoire rocambolesque des Skripal qui pourrait bien être une des plus grosses fake news de l’année. Et même au sud-est de l’Ukraine, l’Otan poussera Kiev à tenter une percée avant le Mondial mais celle-ci sera stoppée net par les habitants du Donbass.

Tout a été tenté comme d’habitude pour salir la Russie mais la réalité a été tout autre. De l’avis de tous, le Mondial russe est un millésime. L’accueil populaire a été impressionnant, les petites équipes ont brillé, les grandes ont tremblé, les supporters du monde entier ont célébré ce grand événement du sport sans incident, contrairement à l’Euro 2016 organisé en France (je propose d’ailleurs d’envoyer policiers et magistrats français en stage un an en Russie pour comprendre ce que signifie le maintien de l’ordre). L’entraineur anglais, G. Southagte a remercié la Russie pour sa « chaleur et sa sincérité ». Quant au président de la FIFA, G. Infantino, il a déclaré que ce fut « La meilleure Coupe du Monde de tous les temps. » Et même E. Macron, si prompt a faire le roquet médiatique contre Poutine a dû le féliciter dimanche pour le « parfait déroulement » du Mondial.

La Russie vient de démontrer au monde entier, une fois de plus, qu’elle est une très grande nation que rien n’ébranle et sur laquelle il faut compter. Contrairement à ce que pérore l’OTAN et les élites bruxelloises, la Russie n’est pas notre ennemie. Elle est notre amie et nous devons la traiter comme telle. Alors, cette super fête du sport et pour cette démonstration impressionnante et impériale qu’il reste encore des grandes nations en Europe !

Avec ce Mondial, Vladimir Poutine a occupé le devant de la scène internationale. Il a fait une opération de marketing en facilitant les démarches administratives pour se rendre et se déplacer en Russie. Il a montré à tous les supporteurs, notamment européens, à des millions de téléspectateurs en Europe, que la Russie était une terre accueillante et non pas cette dictature que les prétendues élites occidentales se plaisent à décrire. Les apparences de la démocratie ne garantissent pas qu’un gouvernement soit au service du seul bien commun.

Bref, il a redoré le blason de la Russie dans le monde et renforcé sa popularité personnelle, déjà grande dans le pays. Mais il n’est pas dans sa nature d’exhiber des signes extérieurs de satisfaction. Il laisse qui voudra sauter de joie comme un cabri, préférant savourer intérieurement sa victoire.

Souhaitons que les dirigeants européens, révisent leurs préventions à son égard. Qu’ils comprennent que la Russie pourrait être un allié précieux pour lutter contre le terrorisme islamique et défendre les valeurs occidentales qu’eux-mêmes ont tendance à délaisser.

Les hooligans ont brillé par leur absence 

Parmi les nombreux points noirs énumérés par certains médias occidentaux susceptibles d’entacher la compétition, figurait en bonne place le hooliganisme. Articles de presse, éditoriaux, documentaires : les médias britanniques, en particulier, n’y sont pas allés de main morte pour agiter le spectre d’une Coupe du monde où les batailles rangées se succéderaient quotidiennement dans tout le pays.

En témoigne l’article apocalyptique du tabloïd britannique The Sun, qui affirmait sans sourciller en novembre 2017 : une «armée de nazis» attend de pied ferme les hooligans anglais. Huit mois plus tôt, la BBC, avait contribué à attiser les peurs en diffusant un documentaire durant lequel un hooligan filmé à proximité de la Rostov Arena (à Rostov-sur-le-Don), promettait «un festival de violence» lors de la Coupe du monde. Le sinistre décor était déjà planté.

Mais voilà : le Mondial est à présent terminé, et la Russie n’a pas connu ces tristes événements, à la faveur notamment d’une série de mesures prises en amont par les autorités. Liste de noire des individus à risque, échange d’informations avec les pays étrangers ou encore renforcement des effectifs des forces de l’ordre, la Russie n’a pas lésiné sur les moyens afin de garantir une sécurité optimale aux visiteurs. Un investissement qui semble s'être avéré utile, puisqu’aucun problème portant sérieusement atteinte à la sécurité des personnes n’a été enregistré.

La Russie, pays raciste ? Quand le cliché se brise

Pays fermé, où de nombreux supporters imiteraient frénétiquement le cri des singes à la vue d’un joueur noir, la Russie a reçu, là aussi, un traitement médiatique disproportionné.

«Nous notons que malgré l’attention des médias et les efforts de la Fédération russe de football, les fans continuent à viser les joueurs noirs avec des cris de singe […] Une nette augmentation du nombre de chants discriminatoires, dont des cris de singe, indique un enracinement profond du racisme et un manque d’éducation et de prévention de la part des clubs», avait noté l’ONG Le football contre le racisme en Europe dans son rapport 2017-2018. S’il n’est pas question de porter un jugement sur la véracité de ce rapport, le soudain intérêt qu’il a suscité notamment dans la presse française à quelques jours de l’ouverture du Mondial, pose la question de la neutralité du traitement de l'information par les médias occidentaux au sujet de la société russe. Notamment lorsque l'on considère que des faits déplorables similaires surviennent parfois en Italie et dans d'autres pays européens, sans que ces pays n'aient à endurer, dans de telles proportions, le cliché d’un pays raciste et peu accueillant.

Or, durant le Mondial, aucune attaque à caractère raciste n’a été rapportée.

Interrogé le 9 juin sur la déclaration de l'international britannique Danny Rose qui expliquait avoir interdit à sa famille de venir le voir en Russie, craignant des abus racistes pendant la Coupe du monde, l'ambassadeur du Nigéria en Russie Steve Davies Ugbah avait déclaré : «20 ans plus tôt, j'aurai incité les personnes souhaitant venir en Russie, surtout les noirs, à la prudence... A cause d'une réelle problématique liée au racisme [...] C'était il y a 20 ans. Les choses ont changé maintenant. [La société russe] est beaucoup plus tolérante.»

Quand le boycott diplomatique tombe à l’eau

Le 4 mars dernier, les ressortissants russes Sergueï et Ioulia Skripal avaient été retrouvés inconscients sur un banc et hospitalisés dans un état critique à Salisbury, au Royaume-Uni. Victimes d'une tentative d'empoisonnement par un agent innervant, ils ont été soignés plusieurs semaines avant de quitter leur hôpital. Londres, par la voix de son Premier ministre Theresa May, avait immédiatement pointé la responsabilité de Moscou dans cette affaire sans en apporter la preuve pour autant. De son côté, la Russie a toujours nié toute implication et a mis directement en cause les dirigeants britanniques.

Malgré tout, Theresa May ainsi que plusieurs de ses homologues occidentaux avaient alors décidé de boycotter diplomatiquement le tournoi. Malgré ce climat tendu entre les pays occidentaux et la Russie, plusieurs dirigeants européens ont fait le voyage en Russie pour supporter leur équipe au regard de leurs belles performances.

En effet, la Belgique, la France ou encore la Croatie, qui avaient pourtant expulsé des diplomates russes dans le cadre des mesures de rétorsions liées à l'affaire Skripal, ont été représentées au plus haut niveau, ne suivant aucunement l'initiative britannique. En effet, le roi de Belgique, Philippe, accompagné de la reine Mathilde, a assisté à deux rencontres des Diables Rouges, face à la Tunisie en phase de poule et à la France en demi-finale. Emmanuel macron a assisté à cette même demi-finale et à la finale, pour soutenir les Bleus. Quant à la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarovic, elle a spécialement pris des congés sans soldes pour encourager les coéquipiers de Mario Mandzukic depuis les huitièmes de finale.

Alors que le rideau est tombé sur la Coupe du monde, la Russie peut, donc, se targuer d'avoir déjoué les pronostics les plus sombres... et d'être parvenue jusqu'en quarts de finale...

Egger Ph.