Révolution ?
Non : la couronne de France soutient les Gilets jaunes
Le prince Louis de Bourbon d'Anjou, Louis XX
Après le soutien de l'orléaniste Comte de Paris, les Gilets jaunes engrangent à présent celui d'un autre prétendant au trône de France, Louis de Bourbon, du courant légitimiste, qui a tenu à marquer sa «solidarité» envers le mouvement.
Après le soutien inattendu du Comte de Paris, les Gilets jaunes peuvent s'enorgueillir d'un autre soutien couronné – quant à savoir lequel des deux serait le plus légitime en l'absence de République française, la question n'est pas tranchée et trois prétendants sont en lice. Le prince Louis de Bourbon d'Anjou, également appelé Louis XX, a posté sur son compte Facebook une publication en faveur du mouvement le 8 décembre :
"Je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance"
«Alors que se développe de semaine en semaine sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des Gilets Jaunes, je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd'hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.»
Ce prétendant dit «légitimiste» au trône de France, descendant de Louis XIV, vit en Espagne et possède la nationalité franco-espagnole. Son concurrent le plus sérieux au trône, le Comte de Paris, descendant de Louis-Philippe, avait pour sa part soutenu le mouvement dès le lendemain de la manifestation du 1er décembre : «La Non Violence du Mahatma Gandhi, jointe à la désobéissance civile de masse a libéré l’Inde de l’oppression et lui a rendu sa dignité. Exemple à méditer pour défendre nos droits civiques, portés par les Gilets jaunes», avait-il ainsi tweeté.
Egger Ph.