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jeudi 17 janvier 2019

En Australie, la tonte des moutons est si violente qu’ils meurent un à un d’arrêts cardiaques


Une jeune française a travaillé durant plusieurs semaines chez un tondeur de moutons en Australie, premier producteur de laine au monde. Elle a pu témoigner de l’horrible traitement subi par les animaux. Mutilations, coups et mauvais traitements pouvant entrainer des arrêts cardiaques, rien ne leur est épargné.

L’Australie possède des élevages de moutons gigantesques composés de milliers de bêtes et exporte chaque année l’équivalent de 2,27 milliards d’euros de laine. Au moment de la tonte, les éleveurs font appel à des prestataires extérieurs pour récolter la laine, ayant eux-mêmes besoin de main d’œuvre. C’est ainsi qu’Ornella, jeune française de 26 ans, s’est retrouvée à travailler pour le compte de l’un de ces tondeurs professionnels, et a pu témoigner des horribles sévices subis par les animaux.

En rejoignant l’entreprise Willshear Hay, Ornella pensait profiter d’une expérience bien rémunérée à l’étranger, mais elle a rapidement déchanté. Après avoir patienté des heures dans des hangars surchauffés, les moutons vivent un véritable enfer lors de la tonte. Comme la jeune femme l’a expliqué à 30 millions d’amis : « Mon rôle était de ramasser la laine au sol. Quand j’ai vu ce qu’il se passait, je n’arrivais pas à y croire. Comme le prestataire est payé à l’animal tondu, ça peut aller jusqu’à une centaine de têtes en deux heures ! ».



Afin d’accélérer la cadence, les bêtes sont brusquées, et lorsqu’elles ont le malheur de se débattre, elles reçoivent des coups donnés avec le bout tranchant de la tondeuse pour les tétaniser. En l’absence de vétérinaire sur les lieux, les plaies et coupures engendrées par ces mauvais traitements sont grossièrement recousues par les tondeurs, et les infections pouvant entraîner la mort monnaie courante. L’expérience est parfois si violente qu’Ornella estime avoir assisté à deux à trois arrêts cardiaques en une seule journée de travail.

Lorsque les animaux glissent et se cassent une patte, les tondeurs les abattent d’une balle dans la tête, et entassent ensuite leurs cadavres dans un coin. Les jeunes agneaux ne sont pas épargnés : bien qu’on ne récupère pas toujours leur laine, l’objectif reste de les habituer le plus rapidement possible à cette tonte. L’Australie produit aujourd’hui un quart de la laine brute à l’échelle mondiale, que l’on retrouve dans la plupart des pulls et gilets vendus en France, sans que les consommateurs aient conscience de l’horreur vécue par les animaux.




Yann Contegat