Initiée sur les réseaux sociaux, la «grève du climat» a débouché sur une impressionnante mobilisation dans les rues romandes. Fribourg n'a pas été en reste, avec un cortège de plusieurs milliers de personnes, pour la plupart des étudiants.
L'interrogation sur la mobilisation réelle des étudiants pour le climat a été vite levée: dès 14h00, ils ont été des centaines, puis des milliers, à se masser sur la place Georges-Python à Fribourg. Le cortège s'est ensuite ébranlé en direction de l'Hôtel cantonal derrière la pancarte «Chers politiques, si vous faisiez votre travail, nous serions à l'école». La police n'a pas encore fourni d'indication quant au nombre de manifestants.
Des jeunes des universités, des lycées et des écoles professionnelles font grève ce vendredi dans une dizaine de villes de Suisse pour réclamer davantage de mesures pour préserver le climat. Leur action est née sur les réseaux sociaux et s’inspire du combat d’une jeune Suédoise.
Beaucoup d’étudiants sèchent leurs cours ce vendredi. Cette action vise à inciter les responsables politiques à prendre leurs responsabilités et à agir pour sauver la planète du réchauffement climatique. Cette action n’est pas la première du genre. Une manifestation a déjà mobilisé quelques centaines de participants à Zurich à la mi-décembre, puis quelques milliers dans les principales villes alémaniques une semaine plus tard.
Désormais, les activistes veulent rendre le mouvement national et invitent à la mobilisation via les réseaux sociaux.
Ce mouvement s’inspire d’une Suédoise de 15 ans qui sèche ses cours le vendredi pour manifester devant le Parlement suédois. Devenue un phénomène médiatique, Greta Thunberg a notamment tenu un discours à la COP24 en Pologne. Elle a indiqué sur son compte Twitter qu’elle sera également présente au Forum Economique Mondial de Davos, du 23 au 25 janvier. Son déplacement se fera en train… qui pollue plus que l'avion.
Egger Ph.
