Il s’appelle Johan Cosar. Il est Suisse et est parti pour se battre dans le nord de la Syrie. Mais alors que la plupart des combattants occidentaux quittent leur pays pour rejoindre les rangs de l’armée islamique, lui est parti défendre les minorités chrétiennes attaquées par les djihadistes.
L'ex-sergent suisse, né à Saint-Gall de parents turco-syriens d'ascendance chrétienne araméenne, a grandi à Locarno. En 2011, après le Printemps arabe il est parti en Syrie, d'abord pour des raisons humanitaires et pour s'informer de la situation sur place, a-t-il expliqué mercredi, au premier jour du procès.
A la fin 2012, vu l'avancée de l'EI vers les villages chrétiens du nord de la Syrie, avec d'autres combattants de la même religion, il a mis sur pied le «Conseil militaire syriaque», une milice dans laquelle il a servi de 2013 à 2015 «sans la permission du Conseil fédéral».
Egger Ph.