Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 30 septembre 2019

Photos de famille passées au peigne fin par Google et Facebook


Photo prétexte


La police fédérale suisse n'en finit pas de trier des photos de vacances publiées sur internet à la recherche d'éventuelle pornographie infantile rapporte la SonntagsZeitung.

La plupart des gens utilisent les services internet d’opérateurs américains comme Gmail, Facebook ou Whatsapp. Ces derniers sont tenus par la loi de signaler les contenus illégaux, tels que le porno impliquant des enfants ou des animaux, ainsi que les représentations de violence extrêmes de l’organisation privée à but non lucratif National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC). Le NCMEC effectue un triage et transmet les messages non traités au Fedpol dans la mesure où l’expéditeur ou le destinataire se trouvent en Suisse.

«Seulement 10% de contenus pertinents »

Seulement voilà, le contenu téléchargé, y compris envoyé via messagerie privée, est analysé à l'aide d'algorithmes qui cherchent entre autres dans ces images de la peau nue et des enfants. «L’année dernière, nous avons reçu environ 9000 messages», déclare Florian Näf, porte-parole du Bureau fédéral de la police (Fedpol), au journal suisse alémanique. «Sur le plan pénal, seulement dix pour cent d’entre eux étaient pertinents.» Le reste serait des notifications sans pertinence pénale.

Tous les contenus sont fouillés

Selon Florian Näf, les exploitants n’examinent pas seulement des cas suspects spécifiques, mais fouillent également tous les contenus téléchargés, y compris dans les messages privés, à l’aide d’algorithmes qui reconnaissent entre autres la peau nue et les enfants. Les collaborateurs de Fedpol doivent donc examiner toutes les annonces et décider s’il s’agit de photos de vacances inoffensives, de photos de famille ou de matériel pornographique pour enfants. Les premières seraient supprimées avec les données personnelles, les secondes transmises aux autorités cantonales chargées des poursuites.

Des responsables à la protection des données dénoncent une surveillance de masse privée dans les pages du journal.