Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 6 février 2020

Restos ouverts 24h/24 pour les fêtards


Une vaste majorité de députés a donné mercredi son aval à une libéralisation des horaires des établissements publics la nuit, afin de mieux satisfaire la clientèle de noctambules. Des réserves ont cependant été émises sur les conditions de travail des employés.

Parmi les bénéficiaires de ces horaires étendus, les clubs jusqu'à 6h, et les bars jusqu'à 3h dès le jeudi, afin d’êtres attractifs par rapport aux cantons voisins. Même les fêtes de jeunesse dans les villages pourront durer jusqu'à 4h.

Permanents, mais pas n'importe où

Mais la grande nouveauté concerne la création de restaurants «permanents», qui pourront rester ouverts 24 h/24. Ceux qui solliciteront une patente F pour ouvrir un tel établissement devront remplir des conditions, comme se trouver à proximité de discothèques ou de pubs existants, souligne le conseiller d’État Maurice Ropraz: «On ne veut pas de restaurants permanents au milieu de nulle part ou dans un petit village. L’idée est d’accompagner l’offre existante en proposant aux noctambules un snack, de la restauration rapide ou des plats plus élaborés.»

C’est le conseiller d’État qui décidera de l’octroi ou non. Les communes fribourgeoises peuvent émettre un préavis, mais sans pouvoir décisionnel, car contrairement aux cantons de Vaud et de Genève, la fixation de tels horaires est une prérogative cantonale. La loi révisée devrait entrer en vigueur le 1er juillet.

Inquiétudes en matière de prévention

Si le groupe Vert Centre Gauche a salué la volonté de mieux canaliser le public noctambule dans les rues, et le PS l’animation estudiantine, un élu PDC a refusé la révision en raison du manque d’intégration de la prévention de l’alcoolisme dans cette révision.

Une inquiétude partagée par la fondation Addiction Suisse: «Cette libéralisation peut entraîner une augmentation de la consommation à risque et du nombre d’hospitalisations pour intoxication alcoolique, ainsi qu’une hausse des accidents», a réagi son porte-parole Markus Meury.