Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 27 mars 2020

Covid-19 : Les contradictions de M. Alain Berset (Màj.)


Conseiller fédéral Alain Berset, Chef du Département fédéral de l'intérieur


(La théorie)

22.01.2020 24heures.ch :  Concernant la pandémie de coronavirus en Chine:  «Nous sommes très bien préparés». Le conseiller fédéral Alain Berset a tenu à rassurer mercredi à Davos sur le dispositif suisse de suivi du coronavirus qui affecte surtout la Chine.

Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunit en urgence ce mercredi à Genève, le conseiller fédéral a discuté mardi en marge du Forum économique mondial (WEF) avec le directeur général de l'institution, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le conseiller fédéral a assuré que la Suisse est aussi prête à aider la communauté internationale.. «La Suisse, qui accueille le siège de l'OMS, n'est pas indifférente à ce qui se passe, ni à la capacité de réponse internationale», a affirmé Alain Berset devant la presse à la Maison Suisse.

(La réalité)

19.03.2020  rts.ch  : La gestion du matériel devient tendue dans le canton de Vaud pour lutter contre le coronavirus. Le manque de masques est particulièrement problématique dans l'attente d'une grosse commande venue de Chine. "C'est une course contre-la-montre", affirme la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz. La cheffe du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) raconte que "des millions de masques" ont été commandés en Chine, mais que leur acheminement pose problème. "Le transport est devenu beaucoup plus compliqué. Il faut faire avec de nombreuses contraintes logistiques", relève Rebecca Ruiz, qui a reçu jeudi quelques journalistes dans les locaux du DSAS. Elle explique que les masques se trouvent toujours en Chine et qu'ils devraient arriver début avril en terre vaudoise. La conseillère d'Etat souligne que le canton de Vaud, au vu de sa taille, ne peut pas se contenter des masques fournis par l'armée suisse. "Notre situation est vraiment tendue", La socialiste ajoute qu'elle est en contact permanent avec le personnel soignant, où la diminution des stocks de masque préoccupe. "Il y a vraiment de grosses inquiétudes de la part des gens qui sont au front", relève-t-elle.

L'inquiétude est également de mise concernant les réactifs pour effectuer les tests de dépistage. L'OFSP estime même que l'on est proche d'une pénurie au rythme de 2000 tests réalisés par jour.

La compagnie Swiss a annoncé réduire sa flotte à six avions. Près de 20 ans après le grounding de Swissair, l'industrie aérienne helvétique est à nouveau au point mort. La compagnie a gelé les embauches et mis 7800 collaborateurs au chômage partiel, mais elle veut maintenir un plan de vol minimum. "Nous tenons à ce qu’il soit encore possible pour quelques clients de quitter la Suisse, mais surtout d’y revenir. Nous avons donc décidé, par exemple, de maintenir le long courrier vers l’aéroport américain de Newark afin de rapatrier les passagers suisses coincés aux Etats-Unis", a indiqué le directeur de Swiss Thomas Klühr devant la presse.

25.03.2020 lematin.ch : Le premier plan suisse de lutte contre les pandémies prévoyait la constitution obligatoire de stocks de masques et de combinaisons de protection, rappelle mercredi Robert Steffen. Il avait dirigé le groupe de travail chargé de mettre en place le plan dans les années 1990. «Des discussions intensives ont été menées à l'époque sur les questions de matérielles», déclare Robert Steffen dans un entretien diffusé mercredi par les journaux en allemand du groupe de presse Tamedia. Le plan avait été élaboré sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). «Apparemment, cela a été négligé en partie par la suite», précise-t-il, en faisant référence aux équipements de protection actuellement manquants ou pas assez disponibles. «Beaucoup de ce qui est actuellement mis en oeuvre avait déjà été élaboré à l'époque», poursuit Robert Steffen. Une des préoccupations principales était d'éviter «une cacophonie fédéraliste» et de laisse la conduite au Conseil fédéral, selon lui. Cette question est désormais régie par la loi sur épidémies.

27.03.2020 20min.chLes hôpitaux se battent contre les vols de masques. La peur peut pousser les êtres humains à faire des choses qu'ils ne feraient pas en d'autres circonstances. Comme dérober des masques dans les hôpitaux. Avant l'arrivée du coronavirus en Suisse, ce matériel ne faisait pas l'objet d'une surveillance particulière. D'ailleurs, la plupart du temps, ils étaient laissés en libre-service, pour le personnel soignant ou les patients présentant des symptômes grippaux.

Mais, dès les premiers signes de pandémie et la crainte d'une pénurie, ce matériel de protection a commencé à disparaître en grandes quantités, tant les masques chirurgicaux que ceux à haut pouvoir filtrant (ffp2). «Au début du mois de mars, les stocks se sont vidés plus rapidement que les semaines précédentes, représentant environ 30% de plus de consommation. Des cartons étaient parfois vidés en quelques minutes», explique Nicolas de Saussure, porte-parole des Hôpitaux universitaires de Genève.

Le même phénomène s'est produit à l'Hôpital Riviera-Chablais, confirme Sandra Blank, secrétaire générale: «Nous avons constaté une diminution importante des stocks de masques et de solution hydroalcoolique. Il est possible que cela soit dû à des vols, commis soit par le personnel soit par les visiteurs.» En effet, si le premier réflexe des hôpitaux a été d'enlever les boîtes à disposition des patients, force est de constater que cela n'a pas suffi. Les soignants eux-mêmes se servaient trop souvent, et pas forcément uniquement pour un usage professionnel.

Parfois, les «disparitions» n'étaient pas des vols. Les masques étaient, par précaution, déplacés à des endroits inhabituels. «Au début de la pandémie, certains services ont probablement stocké des masques directement à leur étage», avance Joakim Faiss, porte-parole de l'Hôpital du Valais.

D'autres mesures ont dès lors été prises: réduction du nombre de personnes habilitées à commander des masques, rappel des bonnes pratiques, mises sous clé voire carrément des fouilles. «Un agent de sécurité contrôle à présent les sacs du personnel à la sortie et nous constatons que les disparitions de matériel ont stoppé», note Sandra Blank, de l'Hôpital Riviera-Chablais.

Mais bien sûr, tout cela ne serait pas nécessaire, si les structures n'étaient pas confrontées à une crainte de rupture de stocks. «Comme l'ensemble des hôpitaux, nous souffrons d'une certaine pénurie, qui n'est pas encore critique. La disponibilité des masques reste toutefois faible et nous invitons notre personnel à en faire une utilisation parcimonieuse lorsqu'ils ne sont pas indispensables», résume Joakim Faiss, de l'Hôpital du Valais.

27.03.2020 20min.ch : Les hôpitaux manqueront de lits dès le 2 avril. La Suisse va manquer de lits en soins intensifs jeudi prochain en raison de la progression de la pandémie due au coronavirus, avertit une étude de l'EPFZ relayée par plusieurs journaux. Jusqu'à 1000 lits supplémentaires pourraient être nécessaires dans tout le pays.

En prenant en compte le nombre de lits dans les unités de soins intensifs, estimé à 979, et le nombre de décès liés à la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), «notre dernier rapport suggère que le système est proche de la saturation, sur la base des données disponibles», explique vendredi dans un entretien diffusé par «La Liberté» et ses journaux partenaires.

Thomas Van Boeckel, professeur assistant à l'institut pour les décisions environnementales de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et coauteur du rapport. Outre au Tessin, la capacité en lits pourrait même être déjà dépassée dans les cantons de Vaud, de Genève, du Valais et des Grisons, remarque-t-il. «Selon nos modélisations, nous arriverons à un manque plus global le 2 avril».


(La théorie)

20.03.2020 letemps.ch : «C’est une question de culture, Nous ne faisons pas de politique-spectacle», a insisté ce vendredi Alain Berset. Fait peu habituel pour un politicien suisse, le Fribourgeois a justifié l’absence de confinement obligatoire en faisant allusion de manière à peine déguisée à l’exemple français, chaotique: «On voit que dans d’autres pays l’adhésion à ce genre de mesures extrêmement fortes n’est pas bonne et qu’elle ne permet pas forcément de la meilleure des manières de freiner la propagation du virus. Penser qu’on peut tout décider d’en haut et que tout le monde est d’accord ne fonctionne pas.» «Ce qui compte, ce ne sont pas les 15 secondes de l'annonce. Ce qui compte, c'est l'adhésion de la population pendant plusieurs semaines»

Depuis l’annonce par Emmanuel Macron ce lundi d’un confinement général, le non-respect en masse des nouvelles prescriptions est en effet courant, la police est débordée et une confusion générale règne dans plusieurs villes de l’Hexagone.

(La réalité)

20.03.2020 20min.ch : Berset défie Federer, Stress et Rigozzi sur Insta



Alain Berset a usé des réseaux sociaux, vendredi soir, quelques heures après la conférence de presse, afin d'attirer un maximum l'attention sur les problèmes liés au coronavirus, qui ne cesse de se répandre en Suisse. Sur Instagram, le conseiller fédéral a lancé le challenge #protectyourselfandothers.

Egger Ph.