Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 5 mars 2020

Vers un bracelet électronique pour les expulsés


Le Conseil fédéral veut d'abord évaluer avec les cantons la pertinence d'une surveillance électronique
(Photo: Keystone)

Les étrangers en attente d'un renvoi dans leur pays pourraient être assignés à résidence avec un bracelet électronique. Le National a adopté jeudi par 133 voix contre 46 une motion de Philippe Nantermod (PLR/VS) en ce sens.

Les personnes en détention administrative en attente d'expulsion sont logées dans des centres à la charge du canton. Toutefois, rappelle le Valaisan, la procédure peut être particulièrement longue et coûteuse. De plus, ces centres offrent des conditions de vie difficiles. Assigner les requérants à résidence représente une alternative peu coûteuse et plus respectueuse de leur dignité.

Le Conseil fédéral reconnaît qu'il faut chercher des solutions alternatives. Mais il veut d'abord évaluer avec les cantons la pertinence d'une surveillance électronique. Un bracelet électronique ne limite pas le risque de passage à la clandestinité, but recherché par la détention administrative, a souligné la ministre de la justice Karin Keller-Sutter.

Par ailleurs, les cantons sont sceptiques, voire opposés à la démarche dans des cas ne relevant pas du droit pénal. Selon eux, les coûts de la surveillance électronique sont sous-estimés.

Le Conseil des Etats devra se prononcer.

ATS