«Le virus ne se transmet pas aussi facilement que le virus de la grippe, il y a donc de bonnes chances que la situation soit sous contrôle»,
estimait ainsi Daniel Koch, le futur M. Coronavirus, le 24 février. © Keystone
La pandémie due au nouveau coronavirus s'affichait une nouvelle fois dans la presse dominicale. Les autorités fédérales ont dans un premier temps sous-estimé la crise du coronavirus, rapportent ainsi «Le Matin Dimanche» et la «SonntagsZeitung». Les journaux se basent sur les procès-verbaux des différentes cellules de crise fédérales qu'ils ont obtenus grâce à la loi sur la transparence.
«Le virus ne se transmet pas aussi facilement que le virus de la grippe, il y a donc de bonnes chances que la situation soit sous contrôle», estimait ainsi Daniel Koch, le futur M. Coronavirus, le 24 février. Le même jour, une de ses subordonnées avançait au contraire que le nouveau coronavirus représentait «une menace particulière pour la santé publique» et recommandait que le Conseil fédéral déclare la «situation particulière». Son avertissement a été ignoré. Les journaux rapportent également que, selon les documents, l'OFSP a longtemps cru qu'il y avait assez de matériel dans le pays. Ils soulignent encore que la stratégie relative au port du masque a également fait l'objet de critiques à l'interne, certaines personnes au sein de l'administration fédérale ne comprenant pas pourquoi son port n'était pas recommandé.
Par ailleur, la «NZZ am Sonntag» rapporte que Conseil fédéral élabore actuellement un concept pour faire face à une deuxième vague de Covid-19, rapporte la NZZ am Sonntag. Il n'y aura plus de confinement à l'échelle nationale. A la place, l'accent sera plutôt mis sur une approche régionale, dans laquelle les cantons seront aux commandes. Ils devraient pouvoir ordonner de manière indépendante des mesures, par exemple une quarantaine. Si un foyer se développe dans une région, des magasins, des restaurants, des hôtels ou même des villages entiers pourraient être confinés. Des déclarations des directeurs de la sécurité des cantons de Berne, du Valais et des Grisons confirment ce changement de cap.
ATS