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jeudi 6 août 2020

OUI au retour des contingents pour réguler l’immigration européenne en Suisse


Swiss First !



Fin de la libre circulation des personnes et retour aux contingents pour réguler l’immigration européenne: les Suisses se prononceront le 27 septembre sur une réorientation fondamentale de la politique d’admission des étrangers dans le pays. La votation était prévue le 17 mai, mais elle a été repoussée en raison de la pandémie de Covid-19.

Avec son initiative populaire «pour une immigration modérée», dite «de limitation», l’Union démocratique du centre (UDC) exige que la Suisse règle l’immigration de manière autonome. Par l’introduction d’un nouvel article 121b dans la Constitution, la droite conservatrice demande la résiliation pure et simple de l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’Union européenne (UE).

Concrètement, la Confédération devrait négocier avec Bruxelles pour mettre fin à l’accord dans un délai de 12 mois après l’acceptation du nouvel article constitutionnel par le peuple et les cantons. Si cet objectif ne peut pas être atteint, le gouvernement aura l’obligation de dénoncer l’accord dans les 30 jours.

Le texte vise à mettre un frein à l’arrivée de travailleurs européens en Suisse. Ces derniers ne bénéficieraient plus du libre accès au marché du travail helvétique, mais seraient à nouveau soumis à un système de contingentement appliqué avant l’entrée en vigueur de l’accord en 2020.

L’UDC, soutenue par l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), veut garantir la mise en œuvre de son initiative «Contre l’immigration de masse», acceptée par le peuple le 9 février 2014. Cette dernière imposait au gouvernement d’introduire des plafonds et des quotas annuels pour limiter l’immigration. Estimant qu’elle n’avait pas été mise en œuvre, l’UDC est revenue à la charge avec son initiative «de limitation», signée par 120'000 personnes en six mois.

«Nous ne voulons pas d’une Suisse à 10 millions d’habitants», a affirmé le président de l’UDC Albert Rösti, lors de l’assemblée des délégués du parti fin janvier. Pour le parti de la droite conservatrice, l’immigration en Suisse est «incontrôlée et démesurée». Il dresse une longue liste de conséquences négatives de la libre circulation des personnes: pression sur l’emploi et les salaires, augmentation des prix de l’immobilier ainsi que des coûts de l’aide sociale ou surcharge des transports.

Le 9 février 2014 plane sur la campagne. Le peuple suisse avait décidé de mettre un frein à l’immigration à l’issue d’un vote particulièrement serré. Les débats pour mettre en œuvre ce texte de l’UDC sans nuire à l’économie ont dominé les discussions politiques pendant trois ans, crispant au passage les relations entre Bruxelles et Berne.

L’introduction de la libre circulation intégrale des personnes a coïncidé avec la crise économique et financière de 2008. L’économie helvétique ayant été moins durement frappée que celle des pays du sud de l’Europe, l’immigration a fortement augmenté pendant plusieurs années. Actuellement avec la crise du Coronavirus la situation est identique et promet un tsunami de travailleur étrangers dans notre pays.

Egger Ph.