Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 20 septembre 2020

L'escroquerie de la voiture électrique et des bio carburants

 



La voiture électrique pollue. Elle nécessite de l'électricité majoritairement produite par le nucléaire et le charbon, donc très polluante. De plus, elle s'embrase immédiatement en cas de choc violent et brûle ses occupants (effet Phénix). Ces éléments manquent singulièrement dans le débat, comme le fait que les bio-carburants polluent plus que les carburants fossiles.

L'électrique, le cheval de Troie du lobby nucléaire ?

Quid des déchets nucléaires et des poussières résultant de l'augmentation d'électricité nécessaire à la demande d'un parc automobile électrique de plusieurs centaines de millions d'automobiles ? Il y a de l'escroquerie intellectuelle manifeste à négliger l'évidence de cette question.

La question principale qui se pose dans le réchauffement climatique - au-delà de l'automobile - est le gaspillage de l'énergie, son impact sur l'environnement (tant dans la pollution de l'extraction des ressources - charbon, schistes, sables bitumineux - que la gestion des déchets) et l'incompatibilité du modèle global développant l'augmentation du trafic des transports longs et très polluants.

La voiture électrique s'inscrit dans cette même irrationalité. C'est une fausse bonne idée en considération de tous les facteurs négatifs dont il n'est pas tenu compte alors que le droit à l'environnement sain est un droit de l'Homme, un droit constitutionnel, dont l'Etat a l'obligation positive d'en garantir l'efficacité.

Dans un monde rationnel et cohérent le marché doit être de même et les gouvernements devraient logiquement s'accorder à s'entendre sur ce point s'ils étaient sérieux.

Une solution très simple et évidente qui s'impose et qui n'est étonnement pas retenue serait de taxer les marchandises et les produits en considération de leur empreinte carbone (production+transport) si on souhaite sérieusement lutter contre le changement climatique (tout comme s'imposerait la taxe sur les transactions financières, la séparation de l'assurance et de la banque, la séparation des activités de dépôts et d'épargne d'une part avec les activités de placement d'autre part - ces réformes mettraient un coup de frein à la spéculation qui favorisent les politiques à très court terme, donc les plus polluantes).

A quoi cela sert-il d'être compétitif dans un modèle économique sans avenir, dont on devine déjà la fin funeste qui se rapproche et dont ont conscience ceux qui en tirent profit puisqu'ils s'organisent à le fuir, abandonnant le reste de l'humanité à un sort qu'ils prévoient donc comme terrible ?

Le débat "écologique" dominant - c'est-à-dire le débat confisqué par les décideurs économiques au mépris de l'évidence et des réalités physiques (cf. " L'arnaque de la croissance verte ") - n'est donc que foutaise ; dans laquelle foutaise s'inscrit et s'illustre parfaitement la pseudo solution de la "voiture électrique".

N'est-ce pas déjà un cul de sac à très court terme ? Que feront par exemple les industriels des batteries usagées quand les pneus usagés posent déjà un très sérieux problème environnemental ?

Ce pseudo débat sur la voiture électrique - et bientôt autonome (pourquoi faire ? Il existe déjà le train, les taxis, les bus) - consiste d'autant plus à se moquer du monde que ses promoteurs traitent le sujet de la pollution des transports par le petit bout en oubliant paradoxalement de limiter la pollution et l'augmentation du transport routier alors qu'on ferme des voies ferrées et qu'on n'optimise pas le transport fluvial (5 fois moins polluant et moins cher que la route). Sans parler du transport maritime (15 bateaux polluent autant qu'un million d'automobiles - voir ég. La Voix du Nord a/s de la Manche) ou aérien (qui détient le record de production de CO2 par tonne au km) pour satisfaire des besoins artificiels et irrationnels (manger des fraises en hiver, s'habiller de vêtements de mauvaise qualité, ...).

Les promoteurs de la solution -tout électrique- nous vantent les bienfaits de cette technique sur l'environnement avec en effet, aucun rejet dans l'atmosphère de CO2 ou de particules dangereuses pour la santé. Bien, formidable, j'achète. Mais auparavant, quelques questions pour lesquelles sauf erreur la Société civile a peu de réponses :

  • qui paie les infrastructures pour installer les bornes de rechargement des batteries. Il s'agit de millions de bornes à relier au réseau électrique : immeubles collectifs, maisons individuelles, places de stationnement dans les villes et villages, stations-service.
  • pour quel coût même étalé sur plusieurs années. On peur supposer que l'Etat et les Collectivités continueront à  mettre la main au portefeuille pour financer ce qui ressort de l'aménagement territorial ( avec l'impôt ou des taxes !). Pour les particuliers, sans compter le prix de la location de la batterie si cette option est choisie. Bien sûr, au niveau consommation, le prix au km est pour le moment très avantageux du moins si le kilométrage / an est suffisant en regard de l'investissement que représente l'achat d'un véhicule électrique.
  • en pratique, imaginons ce qui se passera avec le temps de recharge des batteries, rapide ou "normal", de 30 minutes à 8 ou 9 heures ?. Des millions de batteries qui seront branchées la nuit en même temps. Le réseau électrique pourra- t ' il faire face à ce pic de consommation en particulier lors des périodes hivernales ? On comprend un peu mieux la volonté des gouvernements successifs à obliger le citoyen-consommateur à "bouffer" du nucléaire.... Quant aux stations-service, lors des grandes migrations sur les routes (week-ends, vacances ...), comment gérer les dizaines de voitures s'arrêtant en même temps pour la pause recharge ? Il faudra combien de bornes pour éviter les centaines de mètres de files d'attente prévisibles ? Un plein d'essence c'est 2 à 3 " au lieu donc de 30 " pour la recharge rapide. Pour 10 pompes à essence, 100 bornes électriques ?
Comment recharger tous ces véhicules (si ils sont électriques) sur une autoroute ?


  • - lithium, manganèse, phosphate de fer, tels sont les principaux composants de la batterie. Le recyclage fait appel à un procédé complexe et pour un certain pourcentage (5%°) ce recyclage n'est pas possible. Sur le plan écologique, peut mieux faire. Mais qui sont les principaux producteurs de ces matières ? Pour le lithium ( 43 000 t. en 2017 ), Australie, Chili, Argentine, Chine ( réserves: Chili, Chine, Australie, Argentine essentiellement ). Pour le manganèse ( 15 millions t. en 2016 ), Gabon, Afrique du Sud, Australie, Chine, Brésil  ( réserves: en majorité, Afrique du Sud, Ukraine, Brésil, Australie, Inde, Chine, Gabon ). Pour le phosphate de fer, Chine, Maroc, Etats-Unis, Russie ( réserves : Maroc, Chine, Algérie, Russie, Etats-Unis, Egypte, Australie principalement). 2 questions: les réserves connues aujourd'hui suffiront-elles à faire face à la demande exponentielle si la voiture électrique envahie l'espace routier mondial ? Quid de l'indépendance de l'UE pour son approvisionnement ? L'Europe fait aujourd'hui des risettes aux pays du Golfe, producteurs de pétrole, en leur vendant Rafales, hélicoptères, frégates ....Demain, avec la Chine, les  Etats-Unis, la Russie, l 'Australie par exemple ce sera plus difficile ...! Les pays du Golfe ruinés avec la fin de la manne pétrolière deviendront des clients insolvables . Quid de notre belle industrie de l'armement qui démontre, pour le bonheur des peuples, son savoir-faire dans les conflits actuels ? Oui, il faudra trouver d'autres clients....
Le mythe de la voiture propre

L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 100 000 km.

la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium.

En conclusion: un débat public comme pour le nucléaire serait le bienvenu  avant de poursuivre tête baissée dans cette voie technologique " miraculeuse " comme l'a été en son temps pour d'autres raisons la voiture diesel.

Egger Ph.