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dimanche 6 septembre 2020

L'hypothèse selon laquelle les enfants ne seraient pas vecteurs du virus ne tient pas


L'hypothèse selon laquelle les enfants ne seraient pas vecteurs du virus ne tient pas


La virologue genevoise Isabella Eckerle préconise davantage de tests et l'obligation de porter un masque pour les enfants aussi. L'hypothèse selon laquelle les enfants ne seraient pas vecteurs du virus ne tient pas selon elle.

Il faudrait tester les enfants autant que le reste de la population, selon Isabella Eckerle. Faute de tests sur les enfants, des foyers se déclarent dans les écoles qui sont détectés beaucoup trop tard, selon la virologue, qui cite les exemples d'Argovie et de Genève, où des classes ont dû être récemment fermées.

Les enfants développent des symptômes peu spectaculaires, aussi peut-il se dérouler passablement de temps avant qu'un maître de classe ne soit contaminé. La direction de l'école peut se sentir alors dans l'obligation de fermer toute l'école, ce qui devrait absolument être évité, explique la virologue dans un entretien accordé à la NZZ am Sonntag.

Les experts sont néanmoins conscients du fait que le test des enfants représente un défi de taille. D'autant plus qu'ils sont facilement sujets à des refroidissements durant l'hiver. Il sera compliqué pour les médecins de détecter les cas de coronavirus dans l'ensemble des cas d'infection. Si on perd le contrôle de la situation, il est possible que les professionnels n'arrivent plus à suivre avec la pratique des tests et le traçage des contacts, relève Isabella Eckerle.

C'est pourquoi le port du masque, déjà à l'école primaire, serait indiqué selon elle. Mais cette mesure devrait être associée à d'autres comme celles-ci: réduire le nombre d'enfants dans les classes, mêler enseignement présentiel et digital, veiller à bien aérer les locaux.

La mesure du port du masque obligatoire doit être appliquée d'une manière adaptée aux enfants. Mais il faut activement s'occuper de ce thème. Aussi la virologue propose-t-elle l'instauration de classes d'observation, pour effectuer des recherches sur la base d'échantillons et vérifier concrètement quelles mesures se révèlent réellement efficaces.

L'épidémiologiste bernois Christian Althaus partage l'avis d'Isabella Eckerle. Il juge que ses propositions sont judicieuses.

ATS