Une voiture, une vignette autocollante. C'est ce que rappellent chaque année les autorités aux automobilistes. Mais régulièrement des petits malins tentent d'utiliser sur plusieurs véhicules le sésame coloré à 40 francs. Comme un Slovaque de 47 ans qui s'est fait pincer en mars à St.Margrethen (SG). Mais il va devoir payer cher son geste.
Le conducteur, qui réside à Bâle, a été pris sur le fait en passant la douane st-galloise. Il roulait en effet avec une voiture dont «la vignette avait été apposée sur le pare-brise avec de la colle et des bandes adhésives disponibles dans le commerce», explique le ministère public saint-gallois dans l'ordonnance pénale délivrée à la mi-mai.
«La vignette, qui donnait l'impression d'être un original, aurait ainsi pu être utilisée plusieurs fois, ce qui ne correspond pas aux dispositions du législateur», poursuit le Ministère public. Le conducteur s'est donc rendu coupable du délit de «falsification des timbres officiels de valeur».
700 francs d'amende
La justice st-galloise a dès lors condamné le fautif à une amende avec sursis de 15 jours-amende à 80 francs chacun, soit 1200 francs. Il ne devra toutefois payer cette somme que s'il commet une nouvelle infraction dans les deux ans. En revanche, il devra payer une amende de 300 francs et des frais de dossier de 400 francs. Soit l'équivalent de 17 vignettes...
À noter que les fraudes à la vignette sont courantes. Un automobiliste a déjà été condamné pour avoir utilisé du baume à lèvres pour fixer l'autocollant. D'autres se sont servis de vaseline, de crème ou simplement de scotch pour cette astuce.
Moins de souci avec l'e-vignette
Pour rappel, la vignette électronique, en vigueur depuis juillet 2023, permet d'éviter ce genre de tracas. En effet, elle est liée non pas au véhicule comme la vignette classique, mais aux plaques d'immatriculation. Ce qui permet de ne pas devoir acheter d’autocollant supplémentaire lors d’un changement de véhicule ou si on utilise des plaques interchangeables.