Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 21 juin 2024

Des dahus au barrage de Salanfe en Valais

 

Originaire du canton de Fribourg, certains spécimens sont observables en Valais


Ils défient la gravité et s'accrochent comme des pots de colle au sol. Les dahus sont connus pour leur capacité extraordinaire à se tenir en équilibre sur n'importe quelle surface, à n'importe quel angle. Un troupeau l'a prouvé en escaladant le barrage de Salanfe, dans le canton du Valais, haut de 50 mètres. Des photos prises à l'Auberge de Salanfe montrent ce curieux spectacle de la nature. La raison de cette escalade audacieuse est d'ordre culinaire: les animaux cherchent du sel.



«Les dahus ont besoin de sels minéraux qu'ils ne trouvent pas dans leur alimentation, surtout en hiver. Ils cherchent donc ce sel partout», explique Fabienne Marclay, gérante du refuge de montagne. Le salpêtre ou nitrate de potassium qui contient justement ces sels, s'accumule sur la surface du barrage. Les dahus s'agrippent donc à la paroi du barrage pour léchouiller le sel pour notre plus grand émerveillement!

Des sabots dignes de ventouses

Si cette scène semble spectaculaire pour nous autres humains, cela n'a rien de spécial pour les dahus. Grâce à leurs sabots, ils peuvent escalader sans problème des parois abruptes. «Ils ont deux sabots séparés et sous le talon se trouve une membrane qui agit comme une ventouse».

Les randonneurs viennent spécialement au refuge pour pouvoir admirer ce spectacle. «Les dahus sont comme des funambules», explique un homm. Les animaux sont toutefois craintifs: «Ils s'enfuient dès que des gens passent en dessous du barrage», explique Damien Marclay, chef de la cabane de montagne. Il faut se lever à l'aube ou se coucher à la tombée de la nuit pour espérer admirer ces animaux et leurs prouesses.

Egger Ph.