Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 24 janvier 2025

Comment agir si vous êtes témoin d'une agression

 


Comment faire pour stopper un individu armé et déterminé ? 

«Chaque situation est différente, mais l’important, c’est d’être en sécurité. Il faut appeler le 117, éventuellement crier pour tenter d'éloigner l'agresseur, mais jamais se jeter dans la gueule du loup.»

Observer avant d'agir

Pour intervenir efficacement, l'inspecteur propose une méthode simple inspirée des feux de signalisation, qui s’applique à toutes les situations:


Rouge: observer 

(pour donner le maximum de renseignements à la police)

Orange: réfléchir 

(pour éviter tout acte irréfléchi et des erreurs dues à la précipitation)

Vert: agir 

(selon la situation du moment)


«Par exemple, si l’on est plusieurs et que l’agresseur n’a pas d’arme, il peut être envisageable d’intervenir, tout en préservant son intégrité physique. Mais d’abord, on appelle toujours le 117».

La légitime défense, pour soi et les autres

La légitime défense est un acte autorisé non seulement pour soi, mais aussi pour autrui. Cependant, elle doit être proportionnelle: «Vous ne pouvez pas sortir un couteau si l'agresseur n'est pas armé».

À l'inverse, si la personne est armée, la neutraliser à mains nues n'est pas donné à tout le monde. «Si vous êtes expert en krav-maga peut-être. Mais si l'agresseur a un couteau, il suffit qu'il vous touche une fois pour vous blesser et diminuer vos capacités de réagir.»

Il est important de ne pas alimenter le stress d’un attaquant: «Un comportement irréfléchi de votre part fera réagir l’auteur de façon violente ou irrationnelle sous l’effet de l’intensité du stress». En effet, une personne qui commet une agression est généralement très stressée, et les choses peuvent vite dégénérer.

Filmer une agression: aide ou obstacle?

Enfin, sur la question de filmer une agression. «Si c’est pour aider le travail de la justice, pourquoi pas, à condition de remettre immédiatement les images à la police. Mais les badauds qui s'amassent et gênent le travail des forces de l’ordre, c’est un véritable problème.»

Filmer peut présenter un avantage si l'agresseur s'enfuit. Le «feu rouge» est crucial pour la police: il faut observer la situation et l'assaillant. «Sous le coup de l'émotion, beaucoup de monde donne des descriptions fausses ou exagérées». Les forces de l'ordre préféreront toujours un portrait clair de la personne recherchée qu'un témoin trop téméraire qui finit blessé.

Egger Ph.