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dimanche 14 septembre 2025

Par méconnaissance, nombre de Suisses font de mauvais choix concernant la prévoyance vieillesse

 



Une majorité de la population (74%) s'intéresse à la prévoyance vieillesse, mais seule une infime minorité (1%) maîtrise les notions clés. Et cette méconnaissance pousse un bon nombre de personnes à faire des mauvais choix et à se retrouver avec moins d'argent à la retraite.

Deuxième pilier, troisième pilier ou taux de conversion: pour beaucoup, ces termes relèvent du charabia, selon une récente étude de la Haute Ecole de Lucerne, qui a testé les connaissances de plus de 1250 sondés à travers dix questions. Seul 1 % d’entre eux ont fait un sans-faute et, en moyenne, les participants n’ont obtenu que 45% de bonnes réponses.

Ce manque de connaissances est d’autant plus problématique que beaucoup ignorent leurs propres lacunes et "prennent donc de mauvaises décisions en matière de planification de la retraite", souligne la directrice de l’étude, la professeure Yvonne Seiler Zimmermann.

S'y intéresser trop tard peut coûter cher

Les assurés doivent notamment prendre conscience qu’ils ont une marge de manœuvre. En agissant tôt et de manière proactive, ils peuvent influencer positivement leur situation financière à la retraite. Mais trop de personnes attendent avant de s’y intéresser, constate Roxane Ecoffey, spécialiste en prévoyance professionnelle, jeudi dans l'émission Forum.

Ce n’est souvent qu’à l’occasion d’un événement marquant que nous réalisons l’impact que cela peut avoir sur notre prévoyance

Roxane Ecoffey 
spécialiste en prévoyance professionnelle


"A partir du moment où l’on est proche de l’âge de la retraite, il devient difficile de renverser totalement la situation", avertit-elle. Elle recommande donc de faire le point tout au long de sa carrière. "Cela peut vraiment faire la différence. On peut ainsi corriger le tir et éviter de se retrouver à quelques années de la retraite sans avoir pu agir", ajoute-t-elle.

Pour Roxane Ecoffey, le manque de connaissances s’explique en partie par le rythme de la vie. Il y a des étapes où la prévoyance passe au second plan. Selon elle, lorsque "nous entrons dans le monde professionnel, nous sommes surtout préoccupés par acheter sa première voiture, voyager et dépenser. Ce n’est souvent qu’à l’occasion d’un événement marquant, divorce, achat immobilier, perte d’emploi, que nous réalisons l’impact que cela peut avoir sur notre prévoyance".

La prévoyance, ça se discute

La spécialiste en prévoyance professionnelle estime qu’il serait utile de sensibiliser les jeunes, mais au bon moment. Selon elle, les notions restent trop abstraites tant qu’on ne cotise pas encore. En revanche, "dès l’entrée dans le monde du travail, il serait très utile que les caisses de pension proposent des séances d’information".

Roxane Ecoffey estime qu'en utilisant des mots simples, il est possible de rendre ce vocabulaire accessible. Et si on comprend mieux ces termes, on peut faire quelque chose pour améliorer sa situation.

Lors de la réception du relevé annuel, elle recommande de prendre une heure par an pour se poser, comprendre et oser poser les questions nécessaires à sa caisse de retraite. "Vous avez toujours un numéro de téléphone, un email de contact. N'hésitez pas à solliciter votre caisse parce que là en face, vous avez vraiment des spécialistes en prévoyance qui peuvent prendre le temps avec vous", conseille-t-elle.

Rente ou capital? Des profils différenciés

Selon l’étude, il existe des différences marquées entre les profils d’assurés lorsqu’il s’agit de choisir entre rente, capital ou une solution mixte. .

Les femmes et les personnes sans formation financière optent plus souvent pour une rente, perçue comme plus sûre.

A l’inverse, les hommes et les profils plus audacieux privilégient le retrait en capital. Les personnes disposant de connaissances financières, elles, tendent à combiner les deux options.

Coralie Claude
 Thibaut Schaller
Miroslav Mares