C'était il y a pratiquement un an jour pour jour, le jeudi 21 novembre 2024. Aux alentours de 14 heures, la neige commence à tomber. Rapidement, une grosse couche s'accumule sur les routes, déjà bien chargées en pleine heure de pointe.
Des accidents se produisent alors un peu partout et des grands embouteillages se forment. Les engins de dépannages sont, eux aussi, bloqués et les chasse-neiges ne peuvent plus faire leur travail. En quelques heures à peine, c'est tout un canton qui se retrouve paralysé.
Ces scènes chaotiques sont encore dans la tête de nombreux Fribourgeois et Fribourgeoises un an plus tard. Et elles pourraient bien se reproduire, car les premiers flocons de l'hiver en plaine sont attendus dans la nuit de mercredi à jeudi.
Un manque de préparation des automobilistes
D'après les relevés météos, il n'est tombé qu'une dizaine de centimètres de neige ce jour-là, une quantité qui n'a rien d'exceptionnel à Fribourg. Mais si la situation a été si compliquée il y a un an, c'est principalement parce que les automobilistes n'étaient pas prêts. Ils étaient encore nombreux à ne pas avoir monté leurs pneus d'hiver.
Pourtant, chaque année, le TCS insiste: "Il faut changer ses pneus dès que la température descend sous les 7 degrés, environ d'octobre à Pâques". Ils ne sont pas seulement utiles pour rouler sur la neige, mais ils ont une meilleure adhérence quand la chaussée est froide.
La police cantonale fribourgeoise suit attentivement l'évolution de la situation. "Si les conditions devaient se péjorer, une structure de conduite sera mise en place pour se préparer à un éventuel chaos, comme l'année dernière", explique le porte-parole de la police Gino Frangone. Pour le moment, elle ne prévoit pas d'effectifs supplémentaires, mais cela pourrait changer en fonction des prévisions.
Nathan Gendre
