Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 14 novembre 2014

Augmentation du prix du pain et du chocolat prévue


Le prix du pain devrait augmenter de 5% en moyenne ces prochains mois, selon l'Association suisse des patrons boulangers-confiseurs.



Les causes d'une telle hausse: la montée des coûts des matières premières et l'élévation des salaires dans la branche.

A côté du pain, le prix des viennoiseries, des produits chocolatés et du café devraient également prendre l'ascenseur, a indiqué dans un communiqué publié vendredi l'Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (BCS). Cette augmentation est liée à l'accroissement du prix des matières premières: céréales, cacao, café et noix.

Pénurie de farine

Cette année, malgré de très fortes précipitations en juillet et en août, le blé produit en Suisse n'est pas d'excellente qualité. La teneur en protéines de la céréale s'avère en effet faible. Cela a une incidence sur les boulangeries et pâtisseries qui pour produire leur pain ont besoin de beaucoup de protéines de froment. Il va falloir en ajouter et importer des céréales de haute qualité, ce qui a un coût.

Selon la Fédération des meuniers suisses (FMS), cette pénurie devrait entraîner une hausse moyenne des prix de la farine de l'ordre de 5 à 7 francs pour 100 kg de farine. Quant au cacao, au café et aux noix, l'élévation de leur prix est à mettre sur le compte de la crise Ebola et des mauvaises conditions climatiques dans les pays qui cultivent ces denrées.

Augmentations salariales

A cette élévation des coûts des matières premières s'ajoute l'entrée en vigueur d'une nouvelle convention collective de travail (CCT), en janvier 2015. Cette dernière prévoit, dès 2016, une hausse des salaires minimaux et une cinquième semaine de vacances.

Dans son communiqué, la BCS recommande à ses quelque 1600 membres d'adapter leurs prix en conséquence. Elle précise toutefois que chaque chef d'entreprise est libre de fixer ses tarifs en fonction de sa propre situation.

ATS