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mercredi 1 février 2017

Les 25 et 34 ans davantage victimes d'un AVC depuis l'an 2000




Le constat est alarmant. Les jeunes adultes entre 25 et 34 ans ont toujours plus de risques de faire une attaque cérébrale. C'est ce que révèlent ce mercredi nos collègues alémaniques de «20 Minuten» en se référant à une statistique de l'Observatoire suisse de la santé (Obsan). Même si moins d'1% de la population de moins de 34 ans subit un accident vasculaire cérébral (AVC), le nombre de cas a augmenté d'un tiers auprès des 25 à 34 ans depuis le passage à l'an 2000.

Tendance constatée en Europe et aux Etats-Unis

Cette évolution va contre la tendance générale. Car si l'on regarde les cas enregistrés auprès de toutes les classes d'âge, on constate que le nombre d'attaques cérébrales comparées à la population suisse a baissé au cours des 20 dernières années. Concrètement, cela signifie que les patients plus âgés souffrent aujourd'hui moins souvent d'un AVC qu'auparavant. Le taux de mortalité a lui aussi pu être réduit au fil des ans: en 1995, 51 hommes et 71 femmes par 100'000 habitants en mouraient. En 2014, les hommes n'étaient plus qu'au nombre de 26 et les femmes 41.

«Nous traitons plus de 100 jeunes par année» 

Nos confrères notent que la Suisse n'est pas le seul pays à faire face à une augmentation du nombre d'AVC juvéniles. La même tendance est observée en Europe et aux Etats-Unis. Marcel Arnold, président de la société cérébrovasculaire suisse et directeur du stroke center (spécialisé dans les attaques) de l'Hôpital de l'Ile de Berne, confirme qu'il soigne un nombre grandissant de jeunes adultes victimes: «Nous traitons plus de 100 jeunes patients chaque année avec une raideur à la nuque ou une attaque cérébrale.»

L'évolution du style de vie est une des raisons pouvant expliquer la hausse du nombre d'AVC auprès des jeunes adultes. L'Obsan rappelle ainsi que de nos jours un nombre grandissant de personnes ont un taux de cholestérol et une pression sanguine trop élevés ou souffrent de diabète. «La fumée, une alimentation malsaine et un manque de mouvement jouent également un rôle important», note Marcel Arnold. Selon lui, nombre de personnes ignorent à quel point on peut réduire le risque d'avoir un AVC en menant une vie saine.

Arrêter de fumer, boire peu d'alcool et faire du sport

Dans la plupart des cas, une attaque cérébrale est déclenchée par une embolie. Celle-ci se forme souvent au niveau des artères, obstruées par des dépôts de graisse ou de calcaire ou alors dans le coeur. Les conséquences d'un AVC peuvent être très graves. Une étude réalisée par Marcel Arnold révèle que 3% des patients de moins de 55 ans sont décédés et près d'un quart des personnes concernées sont restées handicapées. «Cela signifie souvent une qualité de vie réduite et le retour dans la vie active est très difficile voire impossible», explique le président société cérébrovasculaire suisse. Afin de réduire au maximum le risque d'une attaque cérébrale, Marcel Arnold conseille: «Il faut arrêter de fumer, boire peu d'alcool, éviter d'être en surpoids, beaucoup bouger et réduire le stress.»

Comment prévenir une attaque cérébrale 

- Faire un bilan sanguin une fois par année.
- Eviter d'être en surpoids.
- Réduire la consommation de sel: trop de sel mène à une pression sanguine élevée.
- Arrêter de fumer: une personne qui fume en plus d'avoir une pression sanguine élevée double voire quadruple le risque d'avoir un AVC.
- Boire peu d'alcool.
- Bouger suffisamment: vous devriez faire au minimum 2,5 heures de sport par semaine.
- Réduire le stress.

Reconnaître un AVC 

Si vous souffrez d'une paralysie partielle, de troubles visuels, de troubles du langage, d'une raideur de la nuque ou d'un sentiment d'engourdissement, contactez immédiatement le 144. Il est important de prendre au sérieux ces symptômes, même s'ils finissent par disparaître tout seul.