Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 14 mai 2011

Armes de Fribourg

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Deux écus, accolés, de forme ovoïde, aux armes de la Ville et République de Fribourg, surmontés d'un troisième écu, également de forme ovoïde, aux armes de l'Empire. Ce dernier est sommé de la couronne impériale. Le tout est soutenu par deux lions, celui de dextre tenant une épée, et celui de sénestre un monde. Entre les deux, écus de la ville est une petite cartouche portant la date de 1647, et le monogramme P.C.

L'ensemble est placé dans un portique renaissance à pilastres corinthiens. Sur le soubassement sont représentées des allégories, à gauche de la Foi et de l'Espérance, et à droite de la Tempérance et de la Force. Au milieu du soubassement est l'emblème sigillographique de la ville, déjà déformé, au naturel, soit trois tours rondes, celle du milieu surmontée de l'aigle impérial; de la porte de la tour centrale sort une allégorie de la Justice.



Armes de Fribourg et des bailliages




Même disposition des écus de Fribourg et de l'Empire, devant une draperie et au-dessus de l'emblème de la ville.

Le tout est placé dans un cadre ovale composé de deux rangées d'armoiries.

Le rang extérieur comprend les armoiries des bailliages, soit de gauche à droite depuis le milieu supérieur: Corberss (Corbières), Remond (Romont), Ruw (Rue), Staffys (Estavayer), Boll (Bulle), Wiypingen (Vuippens), Uberstein (Surpierre), Bossonens (Bossonnens), Chastel-[D]ionis (Châtel-St-Denis), Attalens, S. Albin (St-Aubin), Talbach (Vaulruz), Font, Cugie (Cugy), Plaffeyen (Planfayon), Jounn (Bellegarde), Corsery (Corserey), Orbach (Orbe), Granson (Grandson), Grasburg (Grasbourg), Murtten (Morat), Alten[r]yff (Hauterive), Chinaulx (Chenaux), Montenach (Montagny), Gruningen (Everdes), Illingen (Illens), Pont et Gryers (Gruyère).

La rangée intérieure devait représenter les armoiries des 26 paroisses formant en 1648 les „anciennes terres" de Fribourg. Les écus, à l'exception de celui de Guin, n'ont pas été peints. Les noms sont cependant indiqués: Mertenlachen (Marly), Rechthalten (Dirlaret), Spintz (Ependes), Treffels (Treyvaux), Ergenzachen (Arconciel), Perroman (Praroman), Giffers (Chevrilles), Matran, Wyler (Villars-sur-Glâne), Onens (Onnens), Prez, Gurmels (Cormondes), Berfischen (Barberêche), Gumbschen (Belfaux), Curtion (Courtion), Rupertwzyl (Villarepos), Grissachen (Cressier), Autenach (Autigny), Escuvilliens (Ecuvillens), Zibbenzachen (Givisiez), Bösingen, Wunnenwyl (Wünnewil), Uberstorff (Ueberstorf), Heidenried (Heitenried), Tavers (Tavel) et Dydingen (Guin).

La composition de cette planche est très nettement inspirée d'un vitrail qui se trouve au Musée d'art et d'histoire de Fribourg, et qui porte l'inscription „die Statt Fryburg 1630": disposition identique des armoiries fribourgeoises et impériales, placées dans un même cadre ovale formé par les armoiries des bailliages, en une seule rangée. Dans le vitrail, les bailliages sont placés dans le même ordre, sauf que la première armoirie est celle de Gruyère et la dernière celle de Pont, et Planfayon est après Bellegarde. Le vitrail ne contient pas la rangée intérieure des armoiries des paroisses.

Egger Ph.