Les dossiers neuchâtelois et fribourgeois avancent à grand pas. Genève traîne un peu les pieds.
Le budget de la Fête fédérale de lutte avoisine les 15 millions de francs. (Photo: Keystone)
«On a une longueur de retard», reconnaît volontiers Jean-Marc Guinchard. Le président du comité d’organisation pour la candidature genevoise de la Fête fédérale de lutte assure toutefois que tout sera prêt fin septembre. «Nous travaillons et sommes en passe de boucler le budget de 130'000 francs pour finaliser notre dossier», ajoute-t-il.
Après avoir envisagé d’aménager un parc à côté de Palexpo, le raout devrait se dérouler au Stade de Genève. «Ce sera la lutte en ville mais la fête du canton», se réjouit l’organisateur. Ces arguments ont-ils séduit les dirigeants du Servette FC, exploitants de l’enceinte depuis le 1er juillet dernier? «On n’a pas encore pris contact avec eux», concède Jean-Marc Guinchard.
Genève n’a d’ailleurs pas non plus débuté sa campagne promotionnelle. A l’inverse, tant du côté de Fribourg que de Neuchâtel, les opérations séduction se multiplient. Les comités sont présents dans toutes les fêtes de lutte du pays cet été. Les deux adversaires de Genève ont aussi créé chacun un site internet, estavayer2016.ch et neuchatel2016.ch, dans lesquels s’affichent de nombreux parrains et soutiens.
Fribourgeois et Neuchâtelois sont, en revanche, plus secrets en ce qui concerne les finances. Aucun des deux comités n’a souhaité communiquer le montant de son budget de candidature. C’est en mars 2012, lors de l’assemblée générale de l'Association fédérale de lutte suisse que sera choisi le lieu qui accueillera la Fête fédérale.
DTI