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dimanche 8 janvier 2012

Une large majorité des Suisses veulent plus de quatre semaines de vacances

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C'est ce qui ressort d'un sondage commandé par le syndicat Travail.Suisse en vue de la votation fédérale du 11 mars prochain sur l'initiative populaire intitulée «6 semaines de vacances pour tous».

Le sondage représentatif a été réalisé entre le 28 novembre et le 5 décembre par l'institut Demoscope entre auprès de 1007 personnes disposant du droit de vote. La marge d'erreur est de +/-5%.

Les trois quarts de la population et presque 90% des personnes actives souhaitent avoir plus de vacances que les quatre semaines légales actuelles. Le souhait d'avoir plus de vacances est particulièrement fort chez les familles monoparentales (98, les 15-34 ans (89%), les personnes avec des revenus moyens (88%) et les familles avec des enfants (83%). L'adhésion est de 84% chez les 35-54 ans et de 63% chez les plus de 55 ans. On remarquera que 79% des personnes sondées en Suisse alémanique aspirent à plus de quatre semaines de vacances, contre 73% en Suisse romande.

Règles actuelles pas adaptées

Ces chiffres «montrent clairement que la règle légale des vacances actuelles ne correspond pas aux familles et ne contribue pas assez à améliorer la compatibilité entre le travail et la famille», a souligné dimanche Travail.Suisse. Ce dernier relève que le soutien à l'initiative des syndicats «reste stable» par rapport à celui qui ressortait d'un précédent sondage publié en février 2011. Le «oui» à l'initiative est passé de 61 à 57%.

Le recul enregistré est qualifié d'insignifiant puisque se situant dans la marge d'erreur. Pourtant, dans «l'atmosphère actuelle de crise, on se serait attendu à une baisse massive». Cela «montre que la population et les personnes actives professionnellement ne se laissent pas induire en erreur et savent à quel point le temps de récupération est important. Notamment lorsqu'il s'agit de travail en augmentation, de pression croissante et d'une cadence de travail encore plus élevée». Travail.Suisse regrette toutefois que 49% des retraités rejettent le texte alors qu'ils ne sont que 39% à l'appuyer: «on voit ici s'annoncer un conflit intergénérationnel».

AP