Les barrières empêchent les batraciens de passer. En la suivant, ils tombent dans un seau puis seront relâchés.
Quelque 8500 amphibiens ont été sauvés en mars et en avril dans le canton de Fribourg grâce à l'action de bénévoles. C'est moins bien que l'année dernière.
Les barrières posées le long des routes fribourgeoises ont permis de sauver près de 8500 amphibiens entre mars et avril. Ils sont 5400 de moins que l'an passé à avoir été recueillis, les conditions météorologiques ayant cette année perturbé la migration des batraciens.
Les jours qui ont suivi la pose des barrières ont été chauds, mais très secs. Avec l'arrivée des précipitations, les températures ont chuté et la neige est même tombée jusqu'en plaine. Ces conditions ont fortement freiné la migration des amphibiens, a indiqué lundi le Bureau fribourgeois de la protection de la nature et du paysage (PNA).
Onze barrières et 248 seaux ont été installés le long des routes fribourgeoises. Les 82 bénévoles qui ont participé à l'opération ont effectué plus de 450 contrôles du 1er mars au 27 avril. Sur les 16 espèces d'amphibiens recensées dans le canton de Fribourg, sept sont concernées par l'action de sauvetage le long des routes.
La pose des barrières à batraciens et les contrôles ont lieu depuis plus de 15 ans. Ils ne sont possibles que grâce aux nombreux bénévoles qui s'engagent chaque année. Les personnes intéressées à collaborer à cette action au printemps prochain peuvent d'ores et déjà s'annoncer auprès du PNA.