A Paris, un «rassemblement de citoyens» a réuni 250 à 300 personnes, selon la police, et 1.000 personnes selon les organisateurs. (photo: AFP)
A Paris, un «rassemblement de citoyens» a réuni 250 à 300 personnes, selon la police, et 1.000 personnes selon les organisateurs, sur la place du Palais royal, près du ministère de la Culture, pour réclamer la fin de cette «torture» sur les taureaux, selon les slogans utilisés.
Une quarantaine de militants anti-corrida belges de l'association Animaux en péril, ayant fait spécialement le voyage, montraient de grandes photos de taureaux couverts de sang, agonisant dans l'arène.
A Nîmes, environ 300 personnes, selon la police, ont défilé aux cris de «Basta corrida» jusqu'aux arènes de la ville qui accueillent chaque année la plus célèbre «feria» de France.
A Toulouse, environ 150 personnes selon la police et 300 selon les organisateurs, se sont réunies place du Capitole pour crier «Corrida abolition» et «la torture, c'est pas notre culture».
Le 21 septembre, la plus haute juridiction française avait jugé l'organisation de corridas dans les régions à tradition tauromachique conforme à la constitution, rejetant le recours d'associations de défense des animaux.
Après ce revers, les militants anti-corrida attendent que le parlement se saisisse de ce dossier, a expliqué à l'AFP Muriel Fusi, représentante du Comité radicalement anti-corrida (Crac). Ils espèrent parallèlement le retrait de la corrida de l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France dans le cadre d'une démarche au tribunal administratif.