Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Classement des pannes automobiles par marques 2025 : https://fiabiliteautomobile.blogspot.com/ Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 5 mars 2013

Idée reçue : notre cerveau reptilien nous pousse à faire le mal


Faux. Le contrôle des émotions n'est pas localisé, chez les humains, au sein d'une seule couche intermédiaire du cerveau. Explications.

Le cerveau serait divisé en trois couches : le cerveau limbique, centre des émotions ; le néocortex, siège de la pensée ; et le reptilien, le plus archaïque. C'est cette partie de notre encéphale que nous aurions héritée de nos lointains ancêtres les reptiles, et qui serait dédiée à l'instinct.

Cette théorie, que le neurophysiologiste américain Paul MacLean a formulée dans les années 1960, est fausse et tombée en désuétude. En effet, le contrôle des émotions n'est pas localisé, chez les humains, au sein d'une seule couche intermédiaire du cerveau.

Évaluation morale

"Penser que notre part reptilienne nous pousse à faire le mal est un mythe hérité des récits de la chute de l'Éden, où le mal prend précisément l'apparence du serpent. Cette légende s'est ensuite parée des habits de la science : les anatomistes du cerveau et les psychanalystes s'y retrouvaient puisque ils avaient une conception hiérarchisée du cerveau", commente Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à l'université de Grenoble.

Bien au contraire, toutes les zones de notre cerveau sont interconnectées. Nos comportements sociaux ne sont donc pas régis de manière autonome par un territoire en particulier. Les recherches en neurosciences ont à ce propos démontré que les actions ayant une tonalité morale mobilisent des aires fonctionnelles diverses. Il n'existe donc pas une partie du cerveau qui nous encouragerait à faire le mal, mais des fonctions cérébrales impliquées dans l'évaluation morale et l'exécution de conduites, qui pourraient être considérées comme "mauvaises".