Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 10 mars 2013

Idée reçue : on ne fait fonctionner que 10 % de son cerveau


Faux. Chaque zone est active et chacune d'entre elles est spécialisée : la mobilisation des aires du cerveau dépend du type d'action exercée.

La science réfute l'idée de zones cérébrales qui seraient en repos permanent. Jean-René Duhamel, directeur de recherche au Centre de neuroscience cognitive du CNRS, à Lyon, explique ainsi que "l'intégralité du cerveau est utilisée, mais [que] chaque partie ne l'est pas au même moment". Et d'ajouter : "Lorsque des personnes souffrent de lésions de certaines régions de l'encéphale, les conséquences sont immédiatement visibles (troubles de la vision, de la parole, de la motricité...). C'est bien la preuve que l'activité cérébrale ne se restreint pas à une zone." Chaque zone est active et chacune d'entre elles est spécialisée : la mobilisation des aires du cerveau dépend du type d'action exercée.

Potentiel sans limites

Les progrès de l'imagerie médicale ont permis de visualiser l'activité cérébrale dans ses détails. Deux technologies - l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et la tomographie par émission de positons (PET scan) - peuvent ainsi identifier les régions actives quand le patient parle, lit ou fait un mouvement. Or, ces zones sont réparties dans tout le cerveau. Nous n'utilisons donc pas uniquement 10 % de son volume, et encore moins 10 % de nos quelque 100 milliards de neurones !

"Tous les neurones sont actifs, mais, là encore, pas en même temps." Cette idée reçue viendrait, selon le docteur Duhamel, d'une confusion entre capacité supposée et utilisation réelle. "Le cerveau a un potentiel dont on ne connaît pas les limites. Or, personne ne l'utilise au maximum de ses capacités, notamment au niveau de la mémoire."