Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 12 mars 2013

Idée reçue : on peut se réveiller 300 fois par nuit sans s'en rendre compte


Faux. Nos nuits sont ponctuées de microréveils qui ne dépassent généralement pas les 15 secondes. On compte environ 10 à 20 réveils au cours de la nuit.

Nos nuits sont ponctuées de microréveils qui ne dépassent généralement pas les quinze secondes. Chez un adulte en bonne santé, on compte en moyenne de dix à vingt réveils de ce type au cours de la nuit. En temps normal, on se rendort immédiatement, si bien que l'on ne se rend compte de rien. Il existe toutefois des pathologies dans lesquelles ces microréveils sont bien plus nombreux. C'est notamment le cas du syndrome dit d'"apnée du sommeil", qui touche de 4 à 5 % de la population, ou bien du syndrome des "jambes sans repos".

Le premier trouble, l'apnée du sommeil, concerne de 1 à 3 millions de personnes en France. Il se caractérise par des interruptions de la respiration pendant plus de dix secondes plusieurs dizaines de fois au cours de la nuit, voire jusqu'à soixante fois par heure !

Sommeil perturbé

Rapporté à une nuit de huit heures, cela fait 480 microréveils par nuit. Dans ce cas extrême, le dormeur s'en aperçoit, car ce morcellement du sommeil est souvent à l'origine de problèmes d'insomnie, de somnolences diurnes ou de ronflements nocturnes qui finissent par réveiller la personne. De même, on ne peut pas dire que le syndrome des jambes sans repos, qui touche environ 8 % de la population française, peut passer inaperçu.


Caractérisé par des fourmillements dans les jambes - qu'il faut bouger pour les soulager -, ce trouble neurologique peut engendrer jusqu'à cinquante microréveils par heure, soit 400 pour une nuit de huit heures. Évidemment, cela perturbe le sommeil du dormeur, qui a bel et bien conscience de ces microréveils.

Sarah Laîné