Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 12 mars 2013

Idée reçue : sous hypnose, on peut se faire arracher une dent sans souffrir


Vrai. Servant essentiellement à calmer le stress et à réduire l'appréhension, l'hypnose peut être particulièrement efficace chez l'enfant. Explications.

"C'est techniquement possible chez les 5 % de patients hypersuggestibles, c'est-à-dire très sensibles à l'hypnose. Mais pour une extraction dentaire, l'hypnose sert surtout à réduire l'appréhension, qui peut être énorme", explique le docteur Jean-Marc Benhaiem, responsable d'Hypnosis, un centre de soins par l'hypnose à Paris. Les soins dentaires ne sont pas une exception : "L'hypnose n'est pas une alternative à l'anesthésie, mais un appui. Elle calme le stress : on a donc moins de douleurs et moins de produit anesthésiant administré. Du coup, moins d'effets secondaires et une meilleure convalescence." Plusieurs études notent aussi moins de saignements et de douleurs après la chirurgie.

Les enfants

L'hypnose est particulièrement intéressante pour les interventions sous anesthésie locale : soins dentaires, mais aussi chirurgie esthétique (lifting, prothèses mammaires), examens pénibles (fibroscopie, ponction lombaire), accouchement, etc. Champions toutes catégories : les enfants. Car si la transe hypnotique est une "dissociation entre l'esprit et le corps", il n'y a qu'à observer les petits fascinés devant Guignol ou Harry Potter combattant Voldemort pour comprendre leurs capacités à l'exercice hypnotique.

Ainsi, au CHU de Rennes ou à l'hôpital Robert-Debré, on apaise les enfants par hypnose avant une anesthésie. La discipline est aujourd'hui reconnue. Le premier diplôme universitaire d'hypnose médicale, créé en 2001 à la Pitié-Salpêtrière par le docteur Benhaiem, a fait des petits à Toulouse, à Bordeaux et à Montpellier.

Stéphane Barge