Fribourg devient le premier canton romand à recourir à un site web spécialisé pour gérer les objets trouvés. Une phase pilote avec quelques communes se déroulera de la fin juin à la mi-août. L’extension aux autres communes est prévue pour septembre.
Fribourg devient le premier canton romand à recourir à un site web spécialisé pour gérer les objets trouvés. Selon l'Etat fribourgeois, www.easyfind.ch a déjà fait ses preuves auprès d'utilisateurs tels que les CFF, les aéroports de Zurich et Genève, cinq cantons alémaniques (BS, BL, ZG, SO et TG) et la ville de Zurich.
Le coût d’utilisation de cette solution se monte à environ 20'000 francs par an, indépendamment du nombre d’accès sollicités pour les communes. Les frais initiaux d’installation du système devraient se limiter à environ 10'000 francs.
Le taux de réussite a passé de 20% à 50% aux CFF
Avec l'adoption de ce système, le taux de réussite a passé de 20% à 50% aux CFF. Les transports de la ville de Zurich affichent même un taux de 70%, déclare mercredi la Direction fribourgeoise de la sécurité et de la justice dans un communiqué. Une telle efficacité permet de réduire la durée de conservation des objets et de les remettre rapidement à leurs propriétaires.
La plateforme internet réunit les avis d'objets trouvés émis par les autorités compétentes et les annonces de perte faites par les individus. Gratuite pour l'utilisateur, elle compare ces différentes données pour retrouver les propriétaires présumés.
Une phase pilote jusq'à mi-août
Selon le communiqué de l'Etat, cette solution offre de nombreux avantages: saisie simplifiée des annonces d'objets trouvés et des déclarations de perte, classification des objets saisis, génération automatique de courriers et de notifications aux propriétaires présumés, possibilité de recherches globales transrégionales, bonne protection des données et informations sensibles.
Pour Fribourg, le Conseil d'Etat a décidé qu'une phase pilote débutera à la fin juin et jusqu'à la mi-août avec quelques communes, avant que les autres soient intégrées dès septembre. Le gouvernement a choisi cette option sur la base d'une analyse menée par un groupe de travail réunissant les acteurs concernés. Il devait répondre aux nouvelles exigences d'application du Code civil rendant les communes responsables de l'enregistrement et la gestion des objets trouvés sur leur territoire.
ATS