Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 22 juin 2013

La flamme dans l’espace…

Bougie-flamme-microgravité-NASA@Gurumeditation

Une flamme est un phénomène extraordinairement complexe, qui implique des milliers de réactions chimiques. Mais le feu se joue aussi des effets de la gravité, comme une récente expérience à bord de l’ISS l’a démontré, vous obtenez ainsi une flamme très étrange.

Cela peut sembler difficile à appréhender, mais la forme en larme caractéristique de la flamme est en fait le résultat de la gravité. Le phénomène s’appelle la flottabilité et cela se produit quand l’air chaud monte et ramène l’air frais derrière elle. Donc, c’est la gravité qui est essentiellement à l’origine de sa montée en flèche et de son scintillement.

Bougie-flamme-gravité-NASA@Gurumeditation

Lorsque vous enlevez cette gravité (microgravité), comme c’est le cas à bord de la Station spatiale internationale (ISS), les flammes ont tendance à bruler un peu différemment. Elles forment de petites sphères. Et à la différence d’une flamme liée par gravité, une flamme placée dans un environnement en microgravité laisse l’oxygène venir à elle (voir image d’entête).

Les chercheurs de la NASA, dans une expérience récente sur l’ISS appelé FLEX (flame Extinguishing eXperiment), ont observé que l’oxygène et le carburant se combinent dans une zone étroite à la surface de la sphère. Le processus est beaucoup plus simple et beaucoup moins chaotique. 
 


Curieusement, les scientifiques de la NASA , dirigés par le Dr Forman Williams de l’Université de San Diego, ont remarqué que les gouttelettes d’heptane continuaient de bruler, même après que les flammes se soient éteintes, elles semblaient bruler sans flamme.
Ci-dessous : l’heptane en feu dans l’espace.
En fait, les chercheurs ont réalisé plus tard que les flammes n’étaient pas éteintes, mais qu’elles étaient plutôt trop faibles pour être vue. Appelées flammes froides (cool flame), elles brulent un peu différemment de celles plus chaudes. Les flammes froides atteignent une température relativement basse de 500 Kelvin à 800K (250 à 500°C). La flamme traditionnelle quant à elle, brule à une température de 1500 K à 2000 K (1200 à 1700°C).

Qui plus est, les réactions chimiques sont bien différentes. Les flammes normales produisent de la suie, du CO2 et de l’eau, alors que les flammes froides produisent du monoxyde de carbone et le formaldéhyde.

La vidéo explicative de la NASA :

NASA  
FLEX