Nous sommes tous et toutes encouragé(e)s à porter du blanc en été, depuis que les vêtements blancs sont censés nous tenir au frais, mais cela ne fonctionne pas. En fait, les vêtements noirs sont la meilleure façon de garder votre sang-froid en pleine chaleur. C’est de la physique de base, et de la biologie aussi… Découvrez pourquoi les personnes intelligentes (et en devenir) porteront du noir cet été.
Fini les taches de chlorophylle laissées par l’herbe sur votre nouveau pantalon en lin blanc lors des pics-niques estivaux. Quand on voit du blanc, nous voyons la combinaison de toute la lumière visible. Cela signifie que les vêtements blancs reflètent une grande partie des longueurs d’onde de l’énergie qui l’atteignent et qu’ils devraient refléter les rayons du soleil, au lieu de les laisser nous cuire. Et c’est tout à fait correct !
Sauf que cette explication est incomplète. La chaleur ne vient pas seulement du soleil. Elle provient également de notre propre personne, de la transpiration, de notre sang chaud, du corps des mammifères, qui nous est beaucoup plus proche que le soleil. Quand toute la chaleur du corps touche le vêtement blanc qui le recouvre, elle est réfléchie droit vers celui-ci. Quand nous portons du blanc, nous nous cuisons nous-mêmes.
Il s’avère que la meilleure couleur pour rester au frais dans la chaleur, est de porter du noir. Le noir absorbe tout ce qui vient à partir du soleil, bien sûr. Mais le noir absorbe également l’énergie du corps au lieu de la réfléchir. Maintenant, il serait utile de trouver des vêtements noirs qui sont de la même épaisseur et ampleur que ces vêtements blancs estivaux. Les habits noirs ont aussi besoin d’un peu d’aide des conditions atmosphériques. Une fois qu’il a absorbé la chaleur, il doit avoir une certaine façon de la rayonner/diffuser. Même s’il y a peu de vent, les vêtements noirs sont le meilleur choix pour ceux qui veulent rester au frais et préserver un aspect ténébreux, voir gothique. Donc, il ne vous reste plus qu’à trouver quelque chose de noir à porter cet été et si certains vous demandent si vous êtes en deuil ou fou, dites-leur que vous êtes déçue dans leur conception limitée de la physique…
Walsberg, Campbell, & King, 1978. J. Comp. Physiol. 126B: 211-222