Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 19 novembre 2013

Préservatifs livrés à domicile pour ados gênés


Cinq gymnasiens de Fribourg ont créé un abonnement qui permet de se faire livrer des préservatifs directement à la maison. Le service s'adresse surtout aux jeunes trop gênés pour les acheter en magasin.

Joël Poffet (au téléphone) et ses quatre camarades de classe


«De nombreux jeunes sont actifs sexuellement, mais n'osent pas acheter les préservatifs en pharmacie ou en magasin», explique Joël Poffet. Lui et quatre autres élèves du collège Sainte-Croix, à Fribourg, ont créé l'entreprise No Shame dans le cadre de leur travail de matu. Selon le Fribourgeois de 19 ans, les ados n'aiment pas affronter le regard des commerçants lorsqu'ils passent à la caisse: «Avec notre système, les préservatifs sont emballés discrètement et les acheteurs évitent les situations embarrassantes.» Les intéressés peuvent souscrire à une sorte d'abonnement et se faire livrer une fois par mois ou tous les deux mois des préservatifs à la maison. Un abonnement sur trois mois avec six préservatifs livrés tous les trente jours coûte 28 francs.

Le projet des collégiens a pu être réalisé grâce à l'association Young Enterprise Switzerland qui a épaulé les jeunes dans leur démarche. Selon un premier bilan, l'offre semble répondre à la demande. Un mois après le lancement, 40 abonnements ont déjà été achetés. L'Aide suisse contre le sida est ravie du projet: «C'est une idée marrante. Si cette offre incite les jeunes à utiliser des préservatifs à chaque rapport sexuel, ça permettrait de réduire les risques de contracter une maladie sexuellement transmissible.»