Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 29 janvier 2014

L'attitude de François Hollande dans sa vie conjugale comme au Vatican est pathétique


Hollande et cie, scooter et galipettes y compris, c'est trop de temps perdu, du temps gâché à se répandre en ragots plus ou moins fantaisistes au détriment de vrais sujets de société. Que M. Hollande ne possède que les rudiments minimums de la courtoisie, c'est un fait. Lors de son audience au Saint-Siège, peut-être las de rester droit comme un cierge devant le pape, ne voilà-t-il pas qu'il prend celui-ci par le coude pour le faire avancer et s'assied avant lui. Du jamais-vu au Vatican. Un peu limite, aussi, son communiqué de rupture avec Mme Trierweiler, rédigé comme s'il mettait fin à une fonction administrative, alors que, lors de cette audience papale, il s'était engagé à "respecter avant tout la dignité de la personne".



Cette personne, en l'occurrence, depuis son éviction de l'Élysée, fait preuve de dignité et de bon sens. Elle dit : " François n'aurait pas été président, notre couple aurait duré." Elle a raison, ledit François aurait été caissier à Auchan, avec les femmes il aurait sans doute accumulé plus de râteaux que de conquêtes. "Président", ça ouvre les lits même sans remplir obligatoirement les urnes. Cela ne devrait pas dispenser de tenir ses engagements. L'action consensuelle de M. Hollande en faveur du droit des femmes devrait s'appliquer à sa propre situation. S'il ne veut pas payer parce qu'il n'a pas épousé, la petite Belkacem, ultra-féministe dans son ultra-naïveté, devrait à tout le moins démissionner face au démenti par les faits de son président.

"Nommez-la ministre des sans-abri"

Bien sûr, Valérie Trierweiler devrait conserver l'appartement de la rue de Cauchy et recevoir une compensation financière. Le projet de loi pour l'égalité femmes-hommes, voté mardi soir, garantit aux femmes une pension alimentaire et, en cas de violence (oui, Hollande a été violent), l'éviction du conjoint et le maintien de la victime au domicile. Un bon avocat aurait-il pu négocier un maintien de Trierweiler à l'Élysée? La question est stupide parce que toute la mise en scène de cette pantalonnade l'a été aussi. Et puis il y a l'immunité présidentielle, immunité dont il avait annoncé se départir dans ses promesses et qu'il n'a pas tenue non plus (cf. il y a quelques mois sa convocation, comme témoin, pour abus de biens sociaux en Corrèze où il a refusé de se rendre).

À la lumière de cette rupture, et surtout de la nouvelle Valérie Trierweiler qui s'est révélée en Inde, tête haute, maintien parfait, assumant sa nouvelle vie bouleversée avec beaucoup d'allure, et qui a déclaré : "Je continuerai à travailler dans l'humanitaire, quoi qu'il arrive. Ici, dans les bidonvilles, on sait ce que le mot survie veut dire." " Moi président" devrait maintenant prendre le seul engagement qui ne figure pas dans l'interminable déroulement de son exemplarité proclamée, désormais caduque :" Moi président, je m'efforcerai d'aider et de protéger les milliers de personnes obligées de vivre dans la rue et d'y mourir de froid." Il ne s'est jamais exprimé à ce sujet.

En son temps, au lieu de proclamer "mon ennemie, c'est la finance", il n'a jamais dit "mon ennemie, c'est la pauvreté". Environ 300 000 sans-abri en France, dont 20 000 à Paris. Mais les sans-abri n'ont pas de cartes électorales, ils sont donc relégués aux bons soins du magnifique Samu social et à l'inlassable noblesse des associations caritatives. "Moi président" ne semble pas se soucier outre mesure du fait que l'espérance de vie dans la rue ne dépasse pas 49 ans. Que le repas quotidien est un droit inaliénable. Mais il n'y a pas de loi pour cela. Le ministère des Affaires sociales préfère s'occuper de l'affiliation obligatoire à la sécurité sociale ou des arrêtés anti-mendicité. En dehors d'une compensation financière, M. Hollande doit à MmeTrierweiler une forme éclatante de considération, à proportion de celle dont il l'a privée arbitrairement. Après l'avoir imposée de même. M. le Président, nommez-la ministre des sans-abri, elle est désormais bien rodée à l'éclat médiatique. Et elle donnera le meilleur d'elle-même. Ce qu'elle n'a pas pu faire à vos côtés, nous le comprenons maintenant.

Labro : "Beaucoup d'électrices ne pardonneront pas à Hollande" 

Nombreuses ont été les voix à se faire entendre sur le triangle amoureux le plus controversé du moment. Depuis les révélations du magazine Closer sur les infidélités présidentielles, la cacophonie régnait, rendant le silence de certains étonnant. Les féministes, par exemple, ont été étrangement absentes du débat. Ni Christiane Taubira ni Najat Vallaud-Belkacem ne se sont exprimées sur la manière dont Valérie Trierweiler a été traitée ces dernières semaines. Quelle féministe a réagi quand le président s'est exprimé de façon glaciale sur la journaliste ? Ce qui est sûr, c'est que l'image de François Hollande est ternie par cette affaire. Et que beaucoup d'électrices ne lui pardonneront pas.

Claire Gallois