Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 18 février 2014

La France n'extrade pas ses ressortissants hors de l'Union européenne, même s'ils tuent des gens !


Le conducteur du véhicule qui avait mortellement fauché la jeune israélienne à Tel Aviv en 2011, avant de fuir en France, a été placé en détention provisoire vendredi pour non paiement de sa caution.

Lee Zeitouni avait perdu la vie le 16 septembre 2011 à Tel Aviv, renversée par un 4x4. (photo: Reuters)

Jeudi, un juge des libertés et de la détention a décidé de révoquer contrôle judiciaire du chauffard, entraînant son placement en détention provisoire, au motif qu'il n'avait pas payé les échéances prévues par cette caution. Il avait déjà comparu en justice pour cette raison mais n'avait pas été incarcéré.

Contactée par l'AFP, son avocate, Me Françoise Cotta, n'a pas souhaité réagir. De son côté, l'avocat de la famille Zeitouni, Me Gilles-William Goldnadel, s'est déclaré «pas étonné» par l'information, «vu qu'il n'a payé qu'une partie de sa caution et pas de sa propre initiative». Cette affaire avait suscité une très vive émotion en Israël, où l'opinion publique réclamait l'extradition de M. Robic et de son passager, Claude Khayat. Mais la France n'extrade pas ses ressortissants hors de l'Union européenne.

Carla Bruni avait écrit à la famille

L'émotion avait été d'autant plus forte que les chauffards avaient pris la fuite à bord de leur 4X4 après l'accident, le 16 septembre 2011. Après l'ouverture d'une information judiciaire en juillet 2012 à Paris, Éric Robic avait été mis en examen en septembre 2013 pour homicide involontaire aggravé et non-assistance à personne en péril. Son contrôle judiciaire prévoyait alors une interdiction de quitter la France et de conduire, ainsi qu'une caution de 200'000 euros.

L'émotion provoquée par cette affaire avait été telle qu'en décembre 2011, Carla Bruni, l'épouse du président français de l'époque, Nicolas Sarkozy, avait écrit à la famille de la jeune israélienne pour lui assurer que la France faisait le maximum pour que justice soit faite. Le président Sarkozy lui-même avait évoqué l'affaire lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en février 2012.