Le conseiller national UDC est prêt à aider les étudiants qui rencontrent des problèmes dans le cadre du programme d'échange entre les universités.
Chistoph Blocher tiendra-t-il sa promesse en cas de réception de courrier? (photo: Keystone)
«Si un étudiant a des problèmes, qu'il m'écrive!» C'est ainsi que Christoph Blocher s'est exprimé sur les ondes de la RTS mardi, en marge de la présentation du rapport sur la politique extérieure 2013 devant le Conseil national.
Minimisant l'impact des mesures prises par l'Union européenne après la votation du 9 février, le député UDC a aussi demandé: «Pouvez-vous me dire le nom d'un étudiant qui ne peut pas étudier à l'étranger dans les deux ans à venir? Je n'en connais pas». Il a ensuite proposé d'apporter son aide à n'importe quel étudiant en difficulté dans le cadre de l'exclusion des Suisses du programme européen Erasmus+ à partir de la prochaine année académique 2014-2015.
L'UNES réagit
«Malgré les conséquences, Monsieur Blocher ose minimiser tout cela, s'offusque Mélanie Glayre, membre de l'exécutif de l’Union des étudiant-e-s de Suisse. Nous invitons tous les étudiants à lui écrire afin qu'il comprenne ce que cela représente. Il croit que ce problème touche quatre étudiants et demi alors qu'en fait il y en a 3000 qui sont concernés chaque année. Il ne peut pas nous rire au nez et minimiser ainsi le problème.»
Reste à savoir si, au cas où il devait recevoir du courrier ces prochaines semaines, le député UDC tiendra sa promesse. «Je ne pense pas que lui écrire changera grand chose, regrette Madame Glayre. Il ne fera rien, mais au moins, il se rendra compte de ce que représente le problème.»
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