Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 6 mars 2014

Une expérience étonnante qui révèle l’effet mouton




Sommes-nous des moutons face à une majorité ? 

Voici une expérience tragi-comique qui démontre notre incapacité à imposer l’évidence face à la pression collective.

Le principe de cette caméra cachée est simple : parmi toutes les personnes présentes dans l’ascenseur, une seule est « victime », les autres sont des complices :

- Prenez quelques complices (3 ou 4) dans un ascenseur

- Demandez-leur de tourner le dos à la porte de l’ascenseur

- Attendez l’arrivée du « cobaye »

- Observez sa réaction…

Résultat : Bien que l’individu soit conscient de l’attitude incohérente des complices, il va tourner lui aussi le dos à la porte de l’ascenseur…

(caméra cachée en VOSTFR de Solomon Asch, réalisée pour l’émission T.V « Face the Rear » en 1962)



Pourquoi se conformer ?

Selon le psychosociologue Roger Mucchielli (1988), « le conformisme est l’attitude sociale qui consiste à se soumettre aux opinions, règles, normes, modèles qui représentent la mentalité collective ou le système des valeurs du groupe auquel on a adhéré, et à les faire siens. »

D’après S. Ash, ce qui pousse les individus à se conformer est déterminé par 4 grands facteurs :-Éviter le conflit et le rejet.

-Le manque d’informations

-La pression normative (pression exercée sur les individus pour qu’ils s’alignent sur le comportement du groupe au risque d’être écartés des débats, voire sanctionnés ou expulsés).

-L’aspect attractif du groupe (admiration,avantages sociaux ou économiques de leur ressembler, etc.).

Ça en dit long sur les manières dont le conformisme s’exprime dans notre quotidien, au delà d’un simple ascenseur…

Perspectives :

On rencontre le conformisme dans les différents types de corporations ou de corps de métiers. Il est notamment répandu dans les environnements sociaux tels que les établissements scolaires.

En sociologie tout comme en politique, le conformisme est considéré comme une faiblesse individuelle, une difficulté à s’affirmer en tant qu’individualité.

L’individu est donc sujet à manipulations. Car derrière la vision d’un conformisme de classe se cache une cascade de conformismes comportementaux qui sont cultivés et recherchés par des groupes de pression dont les intérêts sont économiques, politiques ou religieux, avec en arrière-plan l’idée commune d’asseoir et consolider un pouvoir ou une suprématie.

Certes cette expérience date d’un autre contexte historique, mais cela n’a pas empêché de retrouver les mêmes résultats lors de l’expérience menée récemment par l’Université of South Florida qui a répliqué celle de 1962 dans la video ci dessous


Egger Ph.