Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 11 avril 2014

Malek et Sofiane, deux héros d'une cité de Libourne


Un pompier au bord de la mort sauvé par des ados



Malek et Sofiane, deux jeunes habitants d'une cité de Libourne (sud-ouest), 
sont venus en aide à un homme victime d'un coup de tournevis en plein coeur, lundi dernier.


Deux adolescents âgés de 15 ans ont certainement sauvé la vie d'un pompier volontaire, lundi dernier à Libourne. L'homme âgé de 36 ans était venu prêter main-forte à un ami qui se disputait avec un autre automobiliste à la suite d'un accident de la route. Le père de famille a tenté de s'interposer et a été frappé en plein coeur avec un tournevis.

Malek et Sofiane, qui revenaient d'une partie de foot avec deux autres copains, se sont précipités au secours de la victime. L'un a enlevé son t-shirt, l'autre l'a utilisé pour faire un point de compression sur la plaie afin d'éviter que trop de sang ne s'écoule.

«Je suis resté avec lui jusqu'à l'arrivée des pompiers, en essayant de comprimer la plaie, raconte Sofiane au journal «Sud Ouest». Lorsqu'il s'est évanoui, j'ai tenté de le réveiller. Cela a dû durer une bonne demi-heure.»

«J'ai appris qu'il fallait aider son prochain»

L'ado, qui a fait de la natation, avait appris quelques gestes de base de secourisme, comme le massage cardiaque ou le bouche-à-bouche. «Sur le coup, cela m'a paru normal. Il y avait de l'adrénaline, mais j'étais concentré sur la personne, c'est tout ce qui m'importait», témoigne le garçon, qui habite dans une cité de Libourne.

«J'ai peut-être donné une bonne image de la cité. Nous ne sommes pas des gens violents. De par ma religion, mon éducation, j'ai appris qu'il fallait aider son prochain. Je ne pouvais pas le laisser agoniser sur le trottoir, je n'allais pas le laisser en plan», conclut le jeune homme, qui espère pouvoir bientôt se rendre au chevet du blessé à l'hôpital.