Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 4 août 2014

Ces régions voisines qui rêvent de la Suisse


Excédés par le centralisme de Bruxelles et de leur Etat, de plus en plus de Français et d’Italiens rêveraient de voir leur région rejoindre la Suisse.

En 2010, un sondage de la «Weltwoche» révélait quune intégration séduisait 52% des habitants du Vorarlberg (Aut) et de la Lombardie (It), 48% des Savoies (F) et du Bade-Wurtemberg (All). 



La Franche-Comté, 27e canton helvétique? L’idée a été émise mercredi par des militants doubistes. Fâchés que Paris leur impose une fusion avec la Bourgogne, ils aspiraient à la Suisse. Anecdotique? Ce le serait si ces souhaits ne s’étaient multipliés dans les régions limitrophes au cours des dernières années. Notamment en France et en Italie. «Ces pays centralisés ne savent pas lire ce que ces mouvements signifient», dit Uli Windisch, sociologue.

En 2010 déjà, Jean-Philippe Allenbach, chef de file des autonomistes francs-comtois, déclarait à l’AFP: «Si nous n’avons pas de France fédérale, mieux vaut être suisse!» Le professeur décrypte dans ces frondes le malaise des régions, qui reprennent de l’importance. «Les zones sécessionnistes sont assez développées économiquement et périphériques à leur propre Etat, note-t-il. Elle veulent plus d’autonomie et de fédéralisme, mais surtout pas celui de l’Union européenne, en fait très centralisatrice.» La démocratie directe les fait rêver. «Les gens en ont assez de devoir juste se taire.» Un exemple? Les frontaliers que Paris a contraints en juin à rejoindre la Sécu. «Les associations n’ont eu aucun poids.»

Uli Windisch ne prévoit pourtant aucun changement immédiat. «Qu’une de ces régions rejoigne la Suisse est quasi exclu. Cela créerait d’immenses tensions avec les pays centralisés. Ils ne se réformeront pas sous ce type de pressions. Une hausse des conflits sociaux est donc prévisible.»

Même une île est tentée  

Lundi passé, le Sud-Tyrol (province germanophone dItalie) a décidé d'intituler son prochain forum local «Le canton du Tyrol, utopie ou modèle?». En février, la page Facebook «Canton Marittimo» proposait que la Sardaigne rejoigne la Suisse. En mars 2012, une pétition en ligne réclamait une Lombardie helvétique.

En France, les Savoisiens évoquent régulièrement l'éventualité dune adhésion à la Confédération. Enfin, en 2010, un sondage de la «Weltwoche» révélait qu'une intégration séduisait 52% des habitants du Vorarlberg (Aut) et de la Lombardie (It), 48% des Savoies (F) et du Bade-Wurtemberg (All).