Par ailleurs, selon l'étude de l'Institut scientifique de santé publique belge, les fumeurs vivraient en moyenne six ans de moins en bonne santé que les autres.
Chaque semaine ou presque apporte son nouveau lot d'étude sur les dégâts du tabagisme. L'Institut scientifique de santé publique belge (ISP) a récemment réalisé une étude sur plus de 30 000 fumeurs. Si l'on croit ses résultats, sur la base d'une espérance de vie à 30 ans, les fumeurs vivraient en moyenne huit ans de moins.
Un homme perdrait 7,87 ans contre 8,17 pour une femme. Selon l'ISP, la meilleure solution pour les consommateurs de tabac consiste encore à arrêter de fumer. En effet, cela leur permetterait de gagner entre 2,68 et 2,59 ans en moyenne. Par ailleurs, l'étude considère les fumeurs âgés de 30 ans ou plus comme des "fumeurs à vie", la probabilité de commencer à fumer après 30 ans étant très faible.
Par ailleurs, dans cette étude, l'ISP met en lumière une seconde conséquence du tabac : son impact sur la qualité de la fin de vie. Ainsi, il s'avère que la santé des fumeurs décline plus rapidement que celles des autres. Six ans avant eux, ils auraient plus de mal à se déplacer ou à respirer. Selon le Docteur Véronique Peim, tabacologue et addictologue, peu de fumeurs ont consciences de ces risques . "Petit à petit, le système artério-veineux se bouche et atteint les membres inférieurs, d'où la difficulté à se lever", explique-t-elle. "Donc tout mouvement devient plus difficile, voire douloureux. Mais les fumeurs ne perçoivent que le risque mortel."