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jeudi 21 août 2014

Les Suisses paient plus que leurs voisins européens



Salariés, indépendants et rentiers suisses portent davantage que leurs homologues européens le poids du financement du système de protection sociale.

Dans l'Union européenne, les travailleurs européens ne contribuent qu'à 20% au financement du système de protection sociale, contre 35% en Suisse. L'augmentation des primes maladie accentue le phénomène.

En 2012, près des deux tiers des recettes totales des prévoyances sociales (AVS, prévoyance professionnelle et assurance maladie obligatoire principalement) provenaient des cotisations sociales des employeurs et des «personnes protégées», soit les salariés, indépendants et rentiers, écrit l'OFS en publiant les derniers comptes globaux de la protection sociale.

Soit 123,1 milliards de francs sur un total de 188,9 milliards. Depuis 1990, la part des prestations sociales est restée stable, sauf pour les personnes protégées: leur contribution a augmenté de 3,7%. «Cela est principalement dû à l'augmentation des primes nettes de l'assurance maladie», explique l'OFS.

Le tiers restant des recettes du système de protection sociale suisse est réparti entre les revenus de la propriété (9,8%) et les contributions publiques (24,4%). Ces dernières ont augmenté de 5% à 46,1 milliards de francs, remarque l'OFS.

Etat et patrons de l'UE paient plus

Toutefois, en comparaison européenne, ces contributions publiques sont encore relativement modestes. En 2011, leur poids étaient bien plus importants au sein de l'UE-28 (40,2%) qu'en Suisse (24,3%). Idem pour la part financée par les employeurs, qui participent davantage dans l'Europe des 28 (36%) qu'en terres helvètes (30%).

Les employés, rentiers et indépendants suisses vident aussi plus leur porte-monnaie pour les cotisations sociales que leurs collègues européens: 35% contre 20%.

Augmentation plus forte

Les dépenses pour les prestations sociales ont augmenté de 5,8 milliards de francs ( 4%) entre 2011 et 2012 pour atteindre 147,4 milliards de francs. Les recettes se montent elles à 188,9 milliards en 2012. Cette augmentation dépasse légèrement la moyenne annuelle de 3,2% calculée depuis 1990. Elles sont principalement utilisées pour couvrir les besoins liés à la vieillesse, à la maladie et à l'invalidité.

Les Suisses n'ont pas peur des heures supp'

Près de 200 millions d'heures supplémentaires ont été réalisées en 2013 par les personnes actives en Suisse, soit 47 heures de boulot en plus par travailleur.

Le nombre d'heures supplémentaires est passé de 174 millions en 2003 à 198 millions en 2013, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS), dans l'étude «Indicateurs du marché du travail 2014». Le temps passé en plus sur son lieu de travail a augmenté de 14% en 10 ans.

Les personnes travaillant dans le secteur bancaire et des assurances sont celles qui font le plus d'heures supplémentaires: 83 heures par an et par poste à temps plein. Les employés de l'administration publique sont les plus épargnés, avec 23 heures.